U.S.A-Investiture de Donald Trump, ce lundi 20 janvier 2025 : Planning, controverses politiques et collatérales.

États-Unis d’Amérique.

C’est pour ce lundi 20 janvier 2025 que l’investiture du 47ème Président américain va se passer. C’est une première pour le cas. Ce président, Donald Trump, avait prêté serment, il y a huit ans déjà, comme le 45ème président des États-Unis d’Amérique. C’est dire qu’il a accompli un phénoménal et remarquable Come back historique.

Sa femme Melania et toute sa famille ne manqueront pas, selon les commentaires qui indiquent que ses nombreux petits-fils et petites-filles seront de la partie au cours d’une cérémonie qui va dépasser l’imagination du public.

Déjà que pour l’ambiance, le fameux groupe des années 70, Village People, avec son hit  » Y.M.C.A., sera la vedette entre autres surprises.

Le Capitole va vibrer malgré le temps qui gèle à Washington.
Avant de revenir sur le planning de toute l’investiture, on se tourne un peu sur quelques controverses qui alimentent des débats quelque peu exagérés par l’opinion publique. C’est du sérail des politiciens que les violons ne s’accordent pas autour de la cérémonie.

Il y aura du beau monde. Tout le monde veut y être, plutôt, tout le monde veut y paraître. En Europe, particulièrement, en France, tous les adversaires d’Emmanuel Macron qui connaissent le froid qui existe entre Donald Trump et le président français, ont tiré toute la couverture médiatique sur leurs invitations à ce grand événement mondial. Il s’agit, pour Mélenchon et consorts, d’attirer l’attention de l’opinion publique française, du poids de chacun sur la balance américaine durant le nouveau et dernier mandat du président Trump.

C’est uniquement une enchère politicienne. Que ceux qui y calculent des retombées économiques et diplomatiques décisives ne se détrompent pas. Le président américain est une entité à part et les États-Unis, en tant que tels, sont une longue tradition dont la politique répond à des conventions collectives et spéciales arrêtées qu’aucun président élu ne peut effacer ou détourner. Voilà toute la primeur puissante et l’irrécusable pouvoir de la Démocratie américaine. Un individu, président soit-il, reste un individu et, l’institution qu’il endosse lui confère une autorité limitée et contrôlée, dont l’influence peut-être remise en question.

C’est trop haut et exemplaire pour les autres démocraties. Il y a seulement, la France qui se rapproche un tout petit peu de cet exceptionnel système politique où un juge est capable de renverser tout un président.

Voyons un peu, du côté de l’Afrique, principalement en République démocratique du Congo où, dans l’attente de suivre en direct l’investiture via les chaînes câblées, on polémique aussi beaucoup sur les invitations à la cérémonie américaine. On croirait qu’il s’agit, après d’y avoir été invité ou pas, d’une consécration ou d’une négation ! Archi faux aux et ridicule presque.

Ce n’est pas de se retrouver dans les couloirs et les sièges du Capitole que ça va changer sérieusement les termes des relations des États-Unis d’Amérique avec les états représentés ou pas ! Il faut que les congolais, conscients et responsables de leur maturité, arrêtent de spéculer sur des inepties politiciennes bonnes qu’à entourlouper le petit peuple et les petites gens qui se cherchent encore et toujours, depuis la première cité grecque organisée politiquement, des idoles.

Le temps est révolu des grandes puissances capables de changer le cours de l’histoire du monde. La prise de conscience des enjeux politiques nous édifie à une REAL POLITIK nouvelle et plus déstructurée des contextes anciens. Le pouvoir résulte de votre capacité à mieux défendre vos propres intérêts et non à votre disposition d’attendre des ordres des autres. Que Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, y soient ou non invités, cela ne changera pas obligatoirement les arcanes majeures de la politique traditionnelle des États-Unis d’Amérique en ce qui concerne les régions, sous-régions et états particuliers. Il faut savoir que les intérêts des USA, dans le monde, ne dépendent pas totalement de la volonté du président élu car, il existe d’autres priorités et décisions construites et conçues à partir des convictions et conventions fondamentales à la naissance et pérennité de cette mystérieuse puissance américaine.

Que les esprits lucides en tirent des conclusions lorsque les autres poursuivront des illusions.
Loin de tout ça, la Nation américaine, prête à adopter tout le monde, entrera dans une tranche de son histoire des présidents ce lundi 20 janvier 2025.

Le planning a prévu une cérémonie solennelle très chorégraphiée.
Des excentricités notées, étant le pays du plus grand nombre des multimilliardaires du monde, il y en aura beaucoup qui figurent parmi les nombreuses relations et fortunes égales de celle du président du jour : Donald Trump; aussi, le protocole déjà débordé signale la présence de plusieurs personnalités étrangères d’extrême droite.

1.Le Serment au Capitole devra intervenir vers midi ( heures des États-Unis).vant de prononcer son discours d’investiture. Avec le climat froid qui sévit actuellement dans la capitale, (entre -12° C et -6°C), la cérémonie qui se tient toujours sur les marches du Capitole, serait délocalisée à l’intérieur du Congrès, sous sa rotonde( Exactement là où les partisans trumpistes étaient entrés de force le 6 janvier 2021 lors de la certification de la victoire à l’époque de Joe Biden). Quelle ironie de l’histoire !
2.C’est à Joe Biden, 46ème président sortant et sa vice-présidente Kamala Harris qui feront leurs adieux que le nouveau locataire et son vice-président, J.D. Vance, succéderont pour la remise et reprise officielle.

Joe Biden et son épouse Jill Biden, ainsi que tous les anciens présidents – Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama – et leurs épouses, sauf Michelle Obama, seront bien là. L’équipe Trump a convié à titre personnel la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni, qui fera le voyage, son homologue hongrois Viktor Orban, qui ne viendra pas, et le président argentin Javier Milei.

3.L’hommage au drapeau sera animée par des artistes dont la popularité relève plus de leur soutien pendant la campagne électorale.

4.Les festivités de l’investiture vont se transférer et se poursuivre, pour le grand public, dans le Capital One Arena, grande salle de sport et de concert de 20.000 places de Washington. Plus de 220.000 billets déjà distribués pour des spectateurs massés sur le National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, vont servir de droit d’entrée quand d’autres resteront des reliques pour l’histoire et les musées de collection. Des deux d’artifice, un grand meeting des vérités ( Trump a promis de déclencher des croisades), un concert vont agrémenter le programme qui sera clôturé par une cérémonie de prières chrétiennes , le mardi 21 janvier, en la cathédrale de Washington. On réalise que Dieu a toute sa place prépondérante dans ce président qui n’en paraît pas du tout. C’est dire qu’il ne faut pas se fier aux apparences !

Toutes les étapes seront sous Haute sécurité en raison des tentatives d’assassinat et actes hostiles pendant la campagne présidentielle du candidat Trump. Plus de 25.000 policiers et militaires ont été mobilisés et éparpillés sur 48 km de barrières érigées, snipers sur les toits et drones dans le ciel, bref, la panoplie du système du Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités. Pas question d’une faille. ( La directrice de cette direction de la C.I.A avait été reduite à la démission après les attentats manqués contre Trump).

5.Des particularités, Elon Musk, l’homme le plus riche du monde et soutien financier et politique, sont attendus le patron d’Amazon, Jeff Bezos, de Meta, Mark Zuckerberg, d’Apple, Tim Cook et, selon la presse, Shou Chew de TikTok, qui menace de se débrancher aux Etats-Unis dimanche faute de garanties du gouvernement sortant de Joe Biden.

Des hommes et femmes politiques de l’extrême droite en Europe ont annoncé leur présence: les Français Marion Maréchal et Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage et un dirigeant de l’AfD allemande, Tino Chrupalla.

À noter également du coté belge le Premier ministre en affaires courantes, Alexander De Croo, n’a pas reçu d’invitation. Donald Trump a préféré inviter les membres du parti d’extrême droite Vlaams Belang : le président du parti Tom Van Grieken et l’eurodéputé Tom Vandendriessche.

6.Enfin, juste après l’investiture, une réunion du groupe « Quad » est prévue entre les chefs de la diplomatie du Japon, d’Inde, d’Australie et probablement le futur secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.

7.Sur scène, les Village People, double dose du groupe de légende Village People: au meeting de dimanche et à un gala lundi: leur célébrissime tube disco « Y.M.C.A. » (1978) a été incontournable lors de la campagne Trump.

La chanteuse country Carrie Underwood et le ténor Christopher Macchio participeront à la cérémonie d’investiture. La première doit interpréter le morceau patriotique « America The Beautiful » ; le second, l’hymne américain.

8.Décrets présidentiels ( Véritables croisades): Donald Trump a prévu:

• L’expulsion de millions de clandestins,
• La hausse de droits de douane contre les voisins mexicain et canadien et le rival chinois,
• La dérégulation dans l’énergie et le climat, grâces pour ses partisans de l’assaut du Capitole. Enfin, l’éclat attendu est que Donald Trump a promis qu’il signerait un nombre « record »( une centaine) de décrets présidentiels immédiatement après sa prestation de serment. Welcome Mister Président !

La rédaction.