A qui profite l’insécurité à Kinshasa et en RDC ?

Sécurité.

A qui profite l’insécurité à Kinshasa et en RDC ?

Le dernier conseil des ministres du Gouvernement congolais a livré une véritable préoccupation générale en ce qui concerne l’insécurité persistante dans la conscience de la population congolaise, depuis un certain temps.

Il ne se passe un jour sans que l’on apprenne des faits et témoignages liés à des prétendus enlèvements et des disparitions des personnes, pour la plupart, des jeunes filles et garçons. Quand il s’agit des garçons, très vite, on l’attribue aux services des renseignements et, lorsqu’il s’agit des filles, on pense à des bandits trafiquants d’organes humains ou des réseaux internationaux de proxénétisme.

Ces différentes sombres informations ont créé une peur bleue envers les taxis  » Ketches » et les lifts des voitures privées au point que l’on assiste à des scènes de méfiance directe sur le terrain des transports.

Vous verrez une personne arrêter un taxi et refuser de grimper après avoir dévisagé les occupants avec une suspicion sans gêne. Combien de fois, nous avons rencontré des jeunes filles refuser brusquement de monter dans un taxi occupé que par des hommes ! Combien de fois on a vu des passagers s’en prendre à un taximan qui reçoit ou fait un appel pendant qu’il conduit, juste pour les termes de ses propos considérés comme un code d’enlèvement ou de détournement de trajet !

C’est parfois insolite de constater le degré de méfiance instantanée qui caractérise les manières de plusieurs personnes, en raison des bruits sur l’insécurité permanente. C’est une des raisons que, pour s’éviter d’éventuels risques, beaucoup des jeunes filles et personnes sont contraintes de recourir à des moyens de transport plus privés mais très chers comme les cars des agences de location et les taxis-motos lesquels, aussi, malheureusement, sont indexés dans cette insécurité, dans l’extrapolation.

Ceux qui ne peuvent pas se permettre ces précautions prennent les grands bus ou font carrément le pied.

C’est devenu une psychose, une terreur quotidienne qui plonge les familles dans une inquiétude insoutenable.

Qui sont ces bourreaux qui en veulent, de jour comme de nuit, aux citoyens et citoyennes et à nos enfants ?
Peu à peu, des lueurs de vérité commence à paraître sur le sujet, surtout, après le conseil du gouvernement de ce vendredi 14 août dernier, ténu par Madame la première ministre, Judith Sumwina Tuluka.

A entendre le porte-parole, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, il s’agirait des mensonges propagés par des ennemis de la paix sociale, en vue de créer un malaise dans la population.

C’est ainsi que le gouvernement a pris des mesures pour accroître la vigilance à Kinshasa la capitale, afin d’identifier les propagateurs de ce qu’il considère comme fausses nouvelles, au sujet de cas d’enlèvements.
Dans le compte rendu de la réunion, le Gouvernement congolais indique que les alertes entendues, ces derniers jours, ont été faites dans le seul but de discréditer l’équipe gouvernementale.

Comme c’est terrible cette vilaine et ignoble stratégie de subversion à laquelle se livrent les auteurs de ces fausses rumeurs d’une insécurité publique. On peut se dire que la méchanceté a atteint son comble rien qu’à l’idée de constater qu’il y a des personnes qui passent leur temps à vouloir tourmenter les autres !

Alors quel en est l’intérêt et l’objectif ?
Empêcher les personnes à se concentrer au travail, freiner les ardeurs des vrais citoyens à sortir de leur domicile, obliger les jeunes étudiants et étudiantes à se rendre dans les établissements de leurs études !
C’est qui est choquant d’apprendre du gouvernement est que plusieurs vérifications des cas d’enlèvements et d’arrestations annoncés dans les réseaux sociaux, n’ont donné aucune évidence de la vérité. Ce sont toutes des histoires fondées sur aucune preuve, les faits s’avèrent fabriqués de toutes pièces.
Une vigilance accrue au niveau des services a été demandée, en vue d’ identifier les propagateurs de fausses nouvelles.

Le VPM de l’Intérieur a fait, notamment, remarquer les membres du Gouvernement de la persistance du phénomène Kuluna dans plusieurs quartiers et centres urbains. Jacquemain Shabani a, par la même occasion, rassuré sur les stratégies en cours, en vue de l’éradication complète de la délinquance juvénile enregistrée, afin de réinstaurer l’autorité de l’État.

Ceux à qui profitent ces fausses informations sont à punir sévèrement car, d’où qu’ils proviennent, ils ne méritent aucune confiance.

S’ils sont, apparemment, d’obédience politicienne ou de provenance étrangère, aux services de Renseignement de s’en occuper le plus vite car, c’est manifestement pour des intérêts personnels que ces politiques et ennemis étrangers se plaisent à fomenter des faussetés et folles rumeurs mensongères d’une insécurité permanente afin de jetter le discrédit sur les forces de l’ordre et le gouvernement qui représentent tous le pouvoir de l’État et la république.

La rédaction.