Karim Wade, désormais avec Félix Tshisekedi, vrai ou faux ?

Politique africaine.

Karim Wade, désormais avec Félix Tshisekedi, vrai ou faux ?

On finira par le savoir mais, en attendant, c’est l’expectative de trop parmi les analystes politiques du continent qui veulent palper du concret et l’évidence de cette information: Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, serait au service du président congolais,

Félix Tshisekedi, comme conseiller privé principal. C’est une éminence grise pour la diplomatie congolaise au niveau international.

Pendant qu’à Dakar, l’opinion publique et, surtout, les cadres et militants du Parti Démocratique Sénégalais, PDS, dont Karim Wade est l’héritier naturel et guide politique, on s’interroge sur l’avenir de celui qui comptait succéder à son père contre l’ancien président Macky Sall, sa trace serait dans le sillage du président de la république démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, très actif sur le plan international.

Si cela se confirmait. Pourquoi ce choix ?
Karim Wade n’est pas n’importe qui. Loin du Sénégal, bien avant qu’il devienne le challenger de Macky Sall, il avait été ministre du gouvernement lorsque son père était président de la république du Sénégal. Très connecté aux affaires et branché dans les milieux de la haute finance internationale, c’est un atout pour tout homme de pouvoir de compter, parmi ses proches collaborateurs, un conseiller de cette envergure.

Tout le monde sait que le président Félix Tshisekedi a été victime de la médiocrité diplomatique de plusieurs proches collaborateurs qui ont faillis face à de grands enjeux. Il lui fallait renouveler en interne et étoffer, pour l’extérieur, son arsenal stratégique sinon, c’est la compromission à plusieurs reprises.

Karim Wade, pour sa part, dans son pays, a intérêt à prendre des distances face à la nouvelle classe politique rajeunie et contre laquelle il fait un peu figure de trait d’union entre l’ancienne et la nouvelle génération sénégalaise.

Néanmoins, son avenir politique au pays semble balancer dans une incertitude qu’il doit très vite dégager pour fixer ses partisans sur la suite du Parti Démocratique Sénégalais, PDS, qui reste déterminé de revenir, d’abord avec lui et, si possible, sans lui.

Le temps que des assurances soient établies qu’il est où pas bel et bien avec le président Félix Tshisekedi, ce n’est pas étonnant, vu l’ampleur que prend la république démocratique du Congo dans le nouvel ordre mondial qui se dessine dans la configuration des pôles hégémoniques des grandes puissances à venir et en reconsidération, la politique africaine se redéfinit, mine de rien, sur les potentialités des blocs régionaux à consolider face aux nombreux défis qui pointent à l’horizon.

Félix Tshisekedi a plus besoin de conseillers qui voient loin et dans la dimension du Congo démocratique qui représente plus que l’on n’imagine, en RDC, sur le plan international. Le Congo, malgré lui, s’est retrouvé dans la gâchette de beaucoup d’enjeux politiques, économiques, géographiques et, même comme réponse-solution aux problèmes du réchauffement climatique. C’est énorme comme charge pour un seul pays qui reprend une place prépondérante pour le continent africain.

Si Karim Wade occupe un rôle secret, au compte du président congolais, on ne peut que respecter le choix du fils de celui qui a, en son temps, expérimenter et critiquer la classe politique congolaise qui lui semblait encore immature. De toutes les façons, entre les Sénégalais et la république démocratique du Congo, il y a et a eu tellement des proximités politiques qui rapprochent.

On se souvient de Moustapha Niasse. Karim Wade ne ferait qu’allonger la liste des Sénégalais qui ont servis les intérêts du pays de Lumumba.

La rédaction.