Justice et politique : Le renouveau et le rouleau compresseur de la justice sont lancés en RDC.
Justice et politique : Le renouveau et le rouleau compresseur de la justice sont lancés en RDC.
Les faits restent au-dessus des présomptions et des manipulations.

La justice congolaise, avec l’allure que l’affaire du ministre d’État et garde des Sceaux est en passe de livrer à l’opinion publique tant nationale qu’internationale, se refait totalement une nouvelle image et, cette image fait peur aux uns tout en rassurant les autres de sa rigueur. C’est une évidence que tout le monde est, à présent, justiciable, en RDC. Le règne des intouchables est en décadence.

Alors que les débats autour des compétences et procédures se poursuivent entre juristes, l’hémisphère politique congolais vient de subir, une fois de plus, une défaite de taille face au Droit. Pour dire vrai, les choses se régulent selon la logique des institutions régaliennes. Le pouvoir judiciaire, non seulement, s’est rétabli de sa dignité, aussi, il est revenu à la mesure de ses responsabilités lui reconnues par la Constitution. C’est plus qu’un pas vers cette chère indépendance souhaitée, c’est une révolution formidable pour l’avènement d’un véritable état de droit.

Qui l’eût cru ?
Un ministre d’État, ministre de la justice et garde des Sceaux, en exercice, mis en cause par la Cour de Cassation !
C’est la brèche qui manquait et qu’il fallait pour démonter le système et démontrer le renouveau de la justice congolaise malade des antivaleurs que la politique lui a infligée depuis sa naissance.

Désormais, plus personne ne peut se croire au-dessus de tout soupçon, en République démocratique du Congo où un ex président et sénateur à vie, un ex premier ministre, un ministre d’État, ministre de la justice et garde des Sceaux, ont perdu leurs immunités pour répondre à une instruction judiciaire.

Personne n’aurait parié sur l’avantage de la justice face au pouvoir politique qui l’a toujours instrumentalisé. Désormais, il n’y a plus match entre politique et justice car, l’avenir du judiciaire congolais est garanti d’une jurisprudence pour en faire autant contre tous ceux qui enfreindront, demain, les lois, les codes et la Constitution, quelles que soient leurs qualités et qu’importe leur rang dans la hiérarchie publique.

A titre d’exemple très convaincant, nonobstant les soupçons de règlement des comptes particuliers, la gestion du dossier du ministre Constant Mutamba par la Cour de Cassation, démontre qu’il est possible d’exercer le droit, le bon droit, en évacuant la passion, les sentiments et l’intimidation dans le processus judiciaire.



La dernière correspondance de l’avocat général du Parquet général près la Cour de Cassation, en réponse à la récusation des magistrats par le ministre d’État et ministre de la justice, garde des Sceaux, est une pièce notable pour les archives juridiques, selon qu’elle indique la logique procédurale et exprime la portée et la suite réservées aux instructions engagées dans l’ordre et le respect du droit en vigueur en République démocratique du Congo.


Conclusion : Dura Lex Sed Lex!
La rédaction.
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