Situation de Goma : La population de Bukavu menace et proteste à la frontière du Rwanda.

Ils étaient nombreux et partageant une émotion commune et perceptible à vue d’œil : La colère.

Dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, la tension est palpable. Tous les habitants sont à cran et veulent en découdre avec les rwandais, même à mains nues.

C’est dire, depuis l’allure dangereuse des évènements autour de la ville de Goma, tous les congolais et congolaises du coin, ont relativement mis de côté leurs divergences politiques et pesanteurs tribales qui les divisent face au péril commun qui menace l’intégrité nationale.

Galvanisons nos sentiments dans la même volonté d’en finir avec cette fausse guerre que l’on impose à la république.
Rien qu’à Bukavu, ce samedi 25 janvier 2025, depuis le matin, plusieurs habitants de la ville, à pied, en voiture, à moto, sont d’abord déscendus dans la rue, par la suite, ils sont allés franchir les barrières de la frontière côté congolais pour enfin, se ruer vers le poste frontalier rwando-congolais situé sur la rivière Ruzizi.

Là, ils se sont amassés, affichant leur hostilité et des menaces au seuil du pont à quelques mètres du poste de Shangungu, cité rwandaise voisine.

N’eût été les policiers qui les ont retenus à grand peine, tous ses fils et filles de Bukavu auraient franchi en masse de l’autre côté.

Ils scandaient tous: » A mort! Kagame ! Nous traverserons pour t’affronter ! Paul Kagame, assassin! ».

De peu, cette manifestation publique aurait bien pu très mal tourner si les forces de sécurité de la politique ne s’étaient pas interposées.

D’ici-là, cette voie fragile entre les deux pays est fermée car les esprits demeurent surchauffés surtout après la regrettable nouvelle sur la mort brusque du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général-major Peter Chirimwami.

Wait and see.

La rédaction.