Le CSAC frappe Canal +.
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC, s’élance dans une croisade contre tout ce qui représente ou consacre l’immoralité dans la communication télévisée.

Vu le caractère indécent et choquant de certaines productions proposées et diffusées dans certains bouquets du groupe Canal+ sur les ondes de la République démocratique du Congo, une séance plénière réunissant le comité directeur et tous les conseillers de cet organe de la régulation des médias en RDC, a été convoqué le jeudi 19 decembre 2024.

Il s’agissait de statuer sur un sujet préoccupant qui menace sérieusement l’éducation des jeunes congolais et congolaises face à une attaque contre les mœurs traditionnelles en danger de notre société comme de notre culture.

A l’issue de la plénière du jeudi 19/12/2024, le CSAC, sous la conduite de son Président, Christian Bosembe,

convaincu et conscient d’agir pour le bien de l’éthique, la décence et de la moralité, a arrêté la décision de suspendre, pour une durée de 45 jours, durée qui prend effet à la publication de la mesure répressive, la diffusion sur toute l’étendue de la RDC, des chaînes suivantes du bouquet Canal Plus :
- Canal+ POP
- Canal+ Elles
- E
- SYFY
- MTV
- Canal+ ACTION
- AB1
- Canal+ Cinéma
En attendant de trouver d’autres dispositions quant à l’assainissement de l’espace de communication audiovisuelle qu’exploite le groupe Canal+ en RDC, la décision du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC, est motivée par l’impératif de préserver l’ordre public et les Bonnes mœurs locales.

Il faut savoir que les chaînes étrangères indexées, de jour comme de nuit, sans tenir compte de la pudeur comme de la morale ni des traditions congolaises enclines à certains tabous et interdits, diffusent des programmes avec des scènes qui blessent et gênent et pourraient, à coup sûr, entraîner notre jeunesse à imiter ces dérèglements et, dans une mesure incontrôlée, développer une sexualité irresponsable et susceptible de compromettre son avenir.

Le CSAC, il faut l’admettre, a pris ses responsabilités.
La rédaction.
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