Kinshasa : Les forces du progrès en débandade.

Sécurité et politique.

Kinshasa : Les forces du progrès en débandade.

Ça devait arriver coûte que coûte ! Même que cela devenait prévisible tellement les libéralités de cette structure des partisans politiques ne tenaient plus en place au point de se constituer comme une milice à part et parallèle à la police nationale congolaise.

Il en fallait de peu, pour les autorités compétentes débordées par les excès de cette structure insolente, pour sauter sur une opportunité de la neutraliser.
L’occasion s’est, elle-même, offerte avec l’incident survenu à la résidence de l’ex président de la république, Joseph Kabila qui était, lui, absent mais, pas son épouse, Maman Olive Lembe Kabila, elle qui était sur place et, dont la réaction à suscité polémique avec des contre-réactions politiques immédiates.

Ça, c’est une autre affaire.
Pour ceux qui sont considérés, jusque-là, comme à la base de cet incident qui dépasse le degré de l’audace et de la folie, les forces du progrès, c’était la goutte qui a fait débordé le vase de la tolérance publique.

L’effet boomerang n’a pas tardé.
Plus d’une centaine de membres de cette structure ont été cueilli, dont leur chef présumé : surnommé  » Anti balle », dans une rafle opérée, dans la nuit du 31 juillet au 1er août, aux alentours de 2 heures du matin, au siège connu des forces du progrès, sis avenue Isiro, arrêt Upeco, au quartier Manenga, référence Gramalic, dans la commune de Ngaliema, pour ceux qui se retrouvent.

Bilans humain et matériel : 137 personnes à peu près arrêtées et délogées, parmi lesquelles, des femmes avec des bébés et des adolescents ; une panoplie inattendue d’armes blanches dont une centaine de machettes  » Tramontina » avec, on s’interroge encore pourquoi, un drone!?

L’effet de ce joli coup de filet piloté par le commissaire divisionnaire adjoint de la ville de Kinshasa, le chef Blaise Kilimbalimba en personne, bien que spectaculaire, soulève quand même des inquiétudes dans le chef de certains cadres de l’Udps, premier parti présidentiel de la majorité, qui se réserve de reconnaître logiquement de cette force du progrès, tout en refusant les violences lui imputées et, qui a contredit la version de l’ex première dame en affirmant que les prétendus éléments appréhendés comme assaillants de la résidence, sont inconnus au peloton de la structure incriminée: la force du progrès. Qui dit la vérité ? Aux services spécialisés de le savoir.

Encore faut-il que, selon ce parti, que l’on prouve qu’il y a eu intention réelle du grief retenu à leur charge : Assassinat de l’ex première dame !
Les indices se confondent, de part et d’autre, mais se rejoignent au même malaise commun: Les antécédents de la force du progrès. C’est ça qui a provoqué l’action répressive de la police nationale congolaise qui vient de frapper cette dangereuse organisation interne qui était, d’ailleurs, devenue une patate chaude pour l’Udps même.

Toutefois, s’en débarrasser de la sorte, c’est pas évident que le parti l’avait envisagé de cette manière qui peut se retourner en termes de rancune et vengeances intestines.

C’est une base de la jeunesse militante des partisans sans peur ni limites. Qu’on se le dise et que l’on s’avoue, ce n’est pas une nouveauté que ces jeunes qui sèment l’épouvante et la terreur au nom des officines politiques locales ! Il y en a plusieurs dans presque tous les autres partis.

Entretemps, que va-t-il se passer ensuite, à ce stade des faits ?
Seul l’avenir incertain, avec les politiques, il faut s’attendre à tous, nous renseignera !

La rédaction.