Lubumbashi. Insécurité : Des foyers de tension se précisent dans la ville.
La ville de Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, sous la mesure d’un couvre-feu fixé de 22 heures à 5 heures du matin.

Cette décision, annoncée lors du meeting tenu samedi 18 janvier dernier à la grande place de la Poste, par le gouverneur Jacques Kyabula Katwe, après une marche de soutien au président de la République et aux forces armées, prend tout son sens lorsqu’on évalue la recrudescence des cas d’assassinats multiples et autres actes criminels en quelques semaines seulement.

Il n’y a pas de choix à faire pour lutter contre le regain brutal d’un banditisme urbain sauvage qui déstabilise un climat social déjà délicat et fragile au Katanga.

L’heure est grave dans la ville de Lubumbashi où les gens se barricadent dès la tombée du jour. Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula a expliqué que cette mesure n’a qu’un objectif : Rétablir la sécurité des citoyens et des citoyennes dans la ville.

Ce n’est pas une mince affaire quand, dans la ville de Lubumbashi, des foyers d’insécurité récurrente sont identifiés. Les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler les réseaux de ces criminels qui entretiennent la terreur parmi la population.
Ce qui inquiète est que ces foyers d’insécurité sont très bien connus des résidents des communes de la ville qui s’étonnent encore de leur activité malgré les remarques et bruits répandus dans l’opinion générale.

Les points névralgiques répertoriés dans chaque commune lushoise se présentent ainsi :
Commune de la Ruashi : Des inciviques sèment la terreur au quartier Ruashi près de l’arrêt » La vallée ». Ils opèrent régulièrement à partir de 21 heures. Le vol des téléphones portables, le pillage des voitures garées et l’agression à la machette des personnes isolées. D’autres bandits terrorisent les civils dans le quartier Congo aux alentours de l’arrêt dépôt situé sur l’avenue des araucarias.

Commune de Kampemba: C’est au quartier Kigoma tout près de l’église Garenganze qu’une autre bande des criminels agressent régulièrement les paisibles citoyens et citoyennes. D’autres points, pour la plupart, à proximité des camps militaires et policiers (Major Vangu, préfabriqué, Est), sont les repaires des criminels.

Commune annexe : Les quartiers environnants les camps de la Kasapa, Leni et Rouge constituent des zones dangereuses.
Communes de Lubumbashi et Kamalondo: Toute la zone qui s’étend du quartier Mampala de la Gecamines à Tshasasa jusqu’au niveau du lycée Wema figure des terrains où des cas d’insécurités récurrentes sont déclarés.

La peur et la panique logent dans l’opinion publique lushoise où la méfiance et les soupçons sont extrêmement réveillés dans les esprits qui s’interrogent et veulent savoir qui est où sont les commanditaires de cette insécurité générale vraisemblablement guidée ?

Espérons que le couvre-feu instauré par l’autorité provinciale va soit, mettre un terme à ces tueries et agressions multiples, soit, livrer ds réponses !
La rédaction.
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