Opinion libre et citoyenne: L’opposition et le bilan du Président de la république.
Opinion libre et citoyenne signée Mr Blaise Tshidimba KABAMBA.
A l’heure où on parle de la cohésion nationale pour lutter contre l’ennemi de notre peuple, la plupart des opposants au Président Félix Tshisekedi donnent plutôt l’impression de vivre sur une autre planète quand ils affirment que le problème de la RDC, c’est Félix Tshisekedi.

C’est à faire rire les mouches quand on sait que la plupart d’entre eux, ceux qui ont vendu leur âme au diable de Kigali, étaient hier au pouvoir, à commencer par Joseph Kabila dont la toute première sortie médiatique, pour un taciturne de sa trempe, est un raté historique à classer dans les annales de la République.

Ces opposants sans idéal, ni idéologie, encore moins de capacité de proposition pour la bonne marche du pays, se basent aussi sur des références biaisées pour affirmer que le bilan de l’actuel Président serait « catastrophique ».

Ils en oublient qu’à l’époque de Joseph Kabila, leur seule référence, la RDC, notre pays, était sous la coupe réglée de Kagame le sanguinaire.
Joseph Kabila, en tant que gouverneur du Congo pendant dix huit ans, n’a fait que servir le Rwanda.
C’est lui le véritable artisan de l’insécurité que nous vivons actuellement.
C’est lui, et non quelqu’un d’autre, qui a permis l’infiltration des éléments rwandais dans notre armée. Nkundabatware, Bosco Ntanganda et la liste est longue.

Nommés jadis officiers supérieurs des FARDC, ces personnes sont aujourd’hui renseignées comme des sujets rwandais ayant auparavant servi sous le même drapeau
Hyppolite Kanambe, de son vrai nom, est à la base de l’affaiblissement de notre armée en complicité avec des pantins congolais qui se disent aujourd’hui opposants et qui ambitionnent de revenir au pouvoir, comme si la RDC était leur propriété privée.

Sans honte ni pudeur, ils sont devenus donneurs de leçons, eux qui ont laissé ce pays entre les mains de P. Kagame, le même qui contrôlait aussi bien les aspects politiques, économiques que sécuritaires de notre pays.
Affirmer aujourd’hui que le bilan de Félix Tshisekedi serait négatif, c’est occulter l’immense travail de reconquête de notre souveraineté, voire de notre dignité en tant que peuple.

La RDC complètement isolée sur le plan diplomatique depuis de nombreuses années, tel était un des objectifs assignés à Hyppolyte Kanambe pour justement faire de Kagame l’incontournable en Afrique Centrale.
En effet, le monde passait par Kagame pour négocier nos ressources minérales et par Denis Sassou Nguesso pour parler du bassin du Congo dont le rôle est d’une importance capitale dans la transition écologique.
Et puis, l’on s’étonne que le Congo-Brazza-Ville et le Rwanda soient devenus des partenaires privilégiés.

C’est encore Joseph Kabila qui avait fait de nous, Congolais, des esclaves consentants dont la seule préoccupation était le social, c’est-à-dire « manger et boire ».
Tant que le prix des « vivres frais » et celui du sac de fufu étaient stables sur le marché, les esclaves étaient contents.

On pouvait même les massacrer en plein jour, confisquer leurs biens et violer leurs femmes et enfants, les esclaves se contentaient de manger, boire et danser.
Le système d’esclavage rwandais nous avait même dépouillés de notre dignité humaine et, tant que les opposants d’aujourd’hui étaient au service du Maître de Kigali, tout allait bien pour le pays.

Ayant compris que les esclaves étaient plus préoccupés par le social, càd « manger » et « boire », Kabila avait reçu l’ordre de créer la société « EGALE » pour vendre à un prix compétitif les « vivres frais » dont raffolent les esclaves.
Confisquant de vastes étendues de terre pour cultiver le manioc et vendre du fufu aux esclaves, alors qu’il est, sinon légalement mais du point de vue éthique, interdit à l’épouse d’un Président en fonction de faire du Commerce.

Le gouverneur Kabila veillait aussi à ce que le prix de la bière soit abordable pour tout le monde; ajouté à cela l’inondation du marché congolais de produits spiritueux de mauvaise qualité, voire dangereux pour la santé, dont le prix défie toute concurrence.
Le but était que la jeunesse congolaise en consomme au point de bousiller ses neurones et, par conséquent, de ne se préoccuper ni de son avenir, ni de celui de son pays.
Avec un peu d’ambiance et de musique « folklorique » , les esclaves s’en donnaient à coeur joie.

Voilà le bilan social que réclament parfois nos compatriotes et qui se limite pour la grande majorité aux besoins les plus élémentaires, comme si la vie ne se résumait qu’à cela. Quelle pauvreté d’esprit !
A l’image du peuple d’Israël qui connut le désert après la sortie d’Égypte, nombreux d’entre nous sont aujourd’hui, malheureusement, très nostalgiques du passé et du système d’esclavage rwandais que seul FATSHI et son parti, UDPS, ont été capables de démystifier et, depuis, petit à petit, de déboulonner, malgré les imperfections qu’on peut leur reconnaître.

Vu sous ce prisme, le bilan de Fatshi est non seulement positif mais aussi historique du point de vue recouvrement de notre dignité en tant que peuple et de notre souveraineté en tant que Nation.

Pour le reste, le social, version congolaise de « Manger » et « boire », ne peut être une préoccupation que pour un peuple esclave et non pour un grand peuple. Alors, qui sommes-nous réellement?
Blaise TSHIDIMBA KABAMBA.
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