Monkeypox : L’OMS décrète une alerte maximale pour le monde.

Santé publique.

Monkeypox : L’OMS décrète une alerte maximale pour le monde.

Face à la propagation inquiétante et l’expansion des cas de la maladie, Monkeypox ou variole du singe, dans plusieurs foyers sur tout le continent africain dangereusement affecté, l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, après réunion extraordinaire de son comité d’urgence, le mercredi 14 août 2024, à Genève, en Suisse, a pris la résolution de déclencher son plus haut niveau d’alerte sanitaire d’envergure internationale.

L’épidémie de Monkeypox ou variole du singe, actuellement, est signalée dans plusieurs pays, tant en Afrique qu’à l’étranger, à une fréquence qui indique que cette propagation pourrait s’aggraver si l’on n’y accorde pas, suivant les craintes d’Africa CDC, l’agence de santé de l’Union Africaine, une urgence de santé publique plus concentrée et efficiente.

En particulier pour la république démocratique du Congo, le taux d’infection des cas de la variole dite du singe ou Monkeypox, est déjà préoccupant dans certaines provinces pendant que d’autres cas plus isolés sont détectés par-ci par-là.

L’espoir, avec le déclenchement de cette alerte rouge sur l’épidémie, par l’OMS, est que les politiques sanitaires des pays s’organisent mieux pour une riposte appropriée contre un éventuel fléau pour la santé de la population mondiale menacée et en danger.

Pour information, la variole du singe, appelée aussi variole simienne ou Monkeypox, est une maladie causée par le virus mpox , un agent pathogène étroitement lié au virus de la variole, responsable de la variole . Les infections par la variole et la variole déclenchent des symptômes similaires, mais la variole du singe a tendance à être beaucoup plus bénigne en comparaison.

Le 28 novembre 2022, l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle allait progressivement supprimer le terme « variole du singe » et appeler désormais le virus et la maladie qu’il provoque : « mpox ».

Lors de l’épidémie de mpox de 2022, plusieurs scientifiques et responsables publics ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le nom précédent suggérait à tort que les singes étaient le principal réservoir de mpox dans la nature et la principale source d’infections par mpox chez l’homme. En réalité, les rongeurs sont probablement le principal réservoir du virus et l’agent pathogène peut se propager entre les humains par diverses voies.

La variole a été découverte pour la première fois en 1958, lorsque des singes de laboratoire du Statens Serum Institute de Copenhague, au Danemark, ont été atteints d’une maladie semblable à la variole, selon l’ OMS . Le premier cas humain connu a été identifié en 1970 chez un garçon de 9 mois vivant en République démocratique du Congo.

La rédaction.