Insécurité à Kinshasa : Aux grands maux, les grands remèdes…

Société.

Le quotidien des habitants et résidents de la ville de Kinshasa ne manque pas de souligner la psychose de l’insécurité nocturne parmi les multiples soucis connus et courants. La nuit, dans la capitale, tous les démons entrent en action. Seulement, ils sont identifiés depuis un moment.
Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise, ville de Kinshasa, commissaire divisionnaire adjoint, le général Blaise Kilimbalimba en personne, a tout récemment livré cette information qui constitue une angoissante vérité: La majorité des cas de banditisme nocturne, dans la ville, sont des actes commis par des hommes le uniforme de la Police et de l’armée.
Quel embarras!

Le chef de la Police a affirmé que les conducteurs des taxis-motos étaient les premières victimes et les proies de les plus prisées par ces inciviques qui opèrent en tenue ou en civil.

Pour ce faire, la hiérarchie qui travaille contre cette criminalité dans ses propres services, s’est jointe à la volonté du ministre d’État, ministre de la justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tugunga, qui vient de déclarer la guerre à toutes les formes d’insécurité urbaine qui endeuillent les familles.
Le ministre d’État à relevé que des mesures et des sanctions extrêmes seront appliquées contre tous ceux qui tomberont dans les infractions liées à l’insécurité déplorée, notamment : Les vols nocturnes et les agressions violentes.

Pour être plus clair, Constant Mutamba Tugunga précise que la peine de mort n’est pas à exclure dans le chapelet des punitions prévues contre les criminels. La peine de mort !!!
L’avertissement est lancé pour tous les entendeurs qui ont tout intérêt de s’aligner car, le ministre d’État à affirmé avoir reçu des consignes personnelles et le soutien particulier du chef de l’État.

Nous sommes à la veille des fêtes de fin d’année. Cette période demeure celle de grande insécurité.
Les Kulunas et les inciviques, de tout acabit, sont face à un véritable défi des autorités compétentes qui veulent absolument en finir avec le banditisme urbain et présenter quelques exemples pour toucher l’ensemble de l’opinion publique en général et, les malfrats en particulier.
A la population, il est nécessaire d’éviter de se retrouver à des heures comme à des moments qu’il ne faut pas en des lieux dangereux ou places peu recommandables.
Mesdames et messieurs, on ne peut pas savoir qui l’on transporte et qui vous transporte car, la nuit, tous les chats sont gris, dit-on.

La rédaction.