Guerre à l’Est : La panique a désormais changé de camp.
Si jamais Paul Kagame, président du Rwanda, n’avait pas envisagé la tournure de la situation militaire comme cela se déroule en ce moment entre les forces à Goma et Gisenyi, ce que la logique de sa tactique de guerre souffre énormément de graves insuffisances d’instructions nécessaires.

On peut le comprendre, aveuglé dans les illusions des véritables maîtres de ce complot international qu’il lui recommandent quoi faire, de penser que les conflits n’allaient se dérouler que sur le sol congolais or, le rapport des forces indiquent que certaines unités armées de la République démocratique du Congo se sont retrouvées en terre Rwandaise.

C’est mal connaître, en spécialiste des stratégies militaires et techniques de subversion, les multiples retournement de situation dans les affrontements et batailles militaires depuis l’Antiquité.

Habitué à attaquer et provoquer le premier, l’homme de Kigali, présomptueux et mégalomane, s’était d’avance conçu un schéma bien décrit sur la déroute des FARDC et la défaite de la RDC, après avoir considérablement infiltré l’ennemi à plusieurs échelons.

Seulement, les Wazalendos, ces patriotes congolais, ces hommes et femmes du pays qui se battent pour défendre leur terre comme seule alternative pour éviter une domination étrangère, une balkanisation du patrimoine, pour la plupart originaires du grand Kivu, connaissent bien la région et le pays rwandais.

Les voilà introduits à Gisenyi où le spectacle de la débandade chaotique des habitants de Gisenyi prouve suffisamment que ces rwandais, pourtant voisins directs de Goma, n’avaient jamais imaginé ou supposé de voir un jour des congolais armés chez eux.

La logique rwandaise générale est que tous les conflits concernant le Rwanda demeureront exportés en RDC.

Les multiples réactions à Gisenyi et Rubavu prouvent la surprise locale et confirment le degré de cette mentalité que les rwandais conçoivent, Paul Kagame en premier.

Nous savons que le recours d’inviter Félix Tshisekedi au sommet extraordinaire convoqué par William Ruto, pendant que Goma est en plein siège, est une stratégie de Paul Kagame et ses maîtres qui usent de la carotte et du fouet. Ce qui a échoué.

Les choses ne sont plus comme avant. Le vin est tiré.

Maintenant, il va falloir que la communauté internationale saisissent qu’il faut prévoir que les combats vont ou peuvent aussi se dérouler au Rwanda désormais.

Les rwandais qui soutiennent cette guerre doivent se préparer à cette nouvelle réalité pour eux et à l’endurer, tout le temps que va durer ce conflit insensé et planifié à l’étranger.

La certitude qui ne fait plus l’ombre d’un doute à Kigali est que les congolais sont capables de se retrouver chez eux et seront présents ou ne vont plus attendre pour entrer au Rwanda en tout état de cause.

Entretemps, le Rwanda n’est pas la RDC. La distance de la ville de
Gisenyi à Kigali fait seulement 150 kilomètres, à peine1 heure et demie ou 2 heures au maximum de route en voiture. Imaginez Kigali, le cœur du pays des milles collines, à la portée des armées congolaises !

C’est une ironie qui donne, à coup sûr, des cauchemars à Paul Kagame qui mesure, malgré ses intimidations et sa vantardise de façade, les véritables conséquences à éviter pour sauvegarder les acquis des Tutsis, après une longue errance loin du pouvoir qui était détenu par la majorité Hutu.

L’incursion des éléments armés congolais en terre rwandaise a fait plusieurs victimes humaines et matérielles à Gisenyi où les habitants se sont débrouillés dans des abris de fortune en fuyant leurs domiciles.

Il a fallu, face à une contre-attaque insoupçonnée des congolais, convoyer les rwandais de Gisenyi, vider les écoles sans, visiblement un plan prévu au préalable.

Voici le degré de l’assurance que Paul Kagame contenait en envoyant les éléments de son armée nationale soutenir le M23-RWANDA à Goma.
La peur a nettement changé de camp.

Kigali n’est pas Kinshasa. Gisenyi est une porte d’accès, en RDC par contre, il faut des avions pour survoler des heures le territoire avant d’atteindre la capitale. En plus, les rwandais ne doivent pas ignorer que même prendre Kinshasa ( encore qu’il faut parvenir à contrôler toute son immensité) ne veut pas dire que c’est tout le Congo qui est pris !

Ce qu’il faut retenir est que la présence des éléments armés congolais en territoire rwandais est d’une telle surprise et froide conscience au Rwanda où les esprits commencent à se ressaisir sur les éventualités qui pèsent dans les termes de ce conflit qui risque de dépasser les proportions et calculs des uns et des autres parties prenantes.

La rédaction.
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