Grève larvée des enseignants : Raïssa Malu, dos contre le mur.
Enseignement.
Grève larvée des enseignants : Raïssa Malu, dos contre le mur.
Qu’est-ce qui ne va pas entre les enseignants de l’Epst, Enseignement primaire, secondaire et technique, et le gouvernement congolais, via le ministère de tutelle ?

Contrairement à la ville de Kinshasa où il paraît calme, à l’intérieur, dans les provinces, c’est la grogne sauvage et radicale des professionnels de la craie.

Il y a moins de 36 heures, on a déploré la répression, par des éléments inexpérimentés de la police, des élèves descendus dans la rue pour protester contre la grève de leurs professeurs, lesquels, exigent un traitement salarial digne.

Peu avant les évènements du Kongo central, il y a eu les manifestations des élèves de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, eux aussi, avaient tenu un sit-in au cœur de la ville pour implorer les autorités à agir pour que les classes reprennent faute d’enseignants disponibles.
Aujourd’hui, l’information selon laquelle l’intersyndicale des enseignants de la province educationnelle du Kwilu, dans l’ex grand Bandundu, a durci le ton de son mot d’ordre de grève aux enseignants amorcée dès le 4 septembre dernier, se vérifie.

Tous les parents ont reçus, par voie des réseaux sociaux et des médias, l’invitation de ne plus envoyer leurs enfants dans les écoles et de les garder à domicile.

Pour le cas de toute cette perturbation qui menace le bon train de l’année scolaire, les risques d’année blanche sont élevés si le ministère de tutelle et le gouvernement n’y prennent garde.
Soyons réalistes et honnêtes avec le barème salarial qui est de cours. Il est médiocre, voire inapproprié pour honorer le dévouement de cette catégorie des agents du secteur de l’éducation nationale.
C’est un scandale que de promettre moins de 500$ à un enseignant, dans la conjoncture actuelle de la République démocratique du Congo.

Madame le ministre de l’éducation nationale a intérêt à sauver sa réputation dans ce Babel où se trouve l’enseignement congolais du premier degré.

Rien ne sert de donner des chiffres et statistiques ronflants pour vanter la gratuité de l’enseignement s’il y a, de manière récurrente, des réclamations des enseignants tous les ans ! La population et les parents n’ont pas besoin de connaître les points de désaccord entre les enseignants et le gouvernement, ce qui importe est de voir les enfants respecter leur cursus scolaire sans interruption !

Alors, veillez-y ! Sinon, à
quoi ça servirait des écoles gratuites pour des enseignants démotivés ?

Faites le miracle !
La rédaction.
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