Dialogue de conciliation politique : Toujours et encore des pour et des contre
Politique nationale.
Dialogue de conciliation politique : Toujours et encore des pour et des contre.
Martin Fayulu Madidi aura beau dire qu’il est prêt pour un dialogue inclusif sous la coordination de l’église catholique, il y manquera le petit plus pour harmoniser les vues et opinions, entre les principaux protagonistes de la scène politique congolaise.

Pourquoi ?
Les divergences se sont accentuées. Des fossés se sont élargis entre certains pour des raisons, à bien voir, d’intérêts particuliers et… d’incompatibilité d’humeurs.
Question d’opinions différentes, on en convient mais, au sujet des caractères, on le déplore compte tenu de l’urgence nationale à rétablir la paix sociale. L’opposition politique, actuellement, semble au point mort. L’individualisme des acteurs politiques constitue l’isolement des uns face aux autres alors que l’intérêt supérieur de la république est et devrait, en fait, être leur dénominateur commun.

A entendre le Camp de Moïse Katumbi Chapwe, via le porte-parole, Olivier Kamitatu Estu, ce n’est pas à l’odre de leur priorité que de se retrouver autour d’une table ! L’option à été catégoriquement rejetée.Quant au Docteur Dénis Mukwege, il se dit ouvert à un dialogue sincère et patriotique sur, essentiellement, la guerre à l’Est du pays, cela, sous la médiation de l’église catholique.

Du côté des tenants à l’inclusion de l’ancien président de la république et sénateur à vie, Joseph Kabila, il n’y aurait plus rien à voir là-dedans. Cependant, les dernières accusations contre ce dernier comme le maître des rebelles à l’Est, révèlent la gravité des dissensions politiques au pays.

Et tous ces autres, tel que Delly Sesanga, assez indépendants mais, ayant rompu avec le pouvoir pour des raisons qui sont difficiles à définir mais qui font penser à des différends trop particuliers, continuent de gonfler les doutes sur les motivations des uns et des autres pour l’intérêt national.

Il y a absolument des nuances à considérer dans les positions diverses. Ils semblent tous d’accord à palabrer mais, apparemment, c’est le choix des interlocuteurs qui divise. On croirait des chiens de faïence, ensemble dans une cage mais, en désaccord sur des considérations trop personnelles. Pendant ce temps, le feu prend de l’ampleur sur la maison !

Faut-il attendre que l’incendie consume la maison pour s’empresser de faire le bilan ou tenter de la sauver?

Une chose est vraie. Les opposants politiques congolais ne se supportent pas et plus. Chacun fait cavalier seul dans une course où il faut avoir le souffle de plusieurs coureurs pour tenir et, peut-être, aller jusqu’au bout. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de l’avenir d’une nation.
Ce genre de querelles politiciennes ressemblent à des distractions qui enchantent les véritables ennemis de la patrie congolaise qui ne peut pas se réveiller complètement dans un climat d’antagonisme politique individualisé.
De quelle cohésion nationale pouvons-nous espérer après de telles sécessions politiciennes ? Jamais, la scène politique nationale n’a présenté un aussi morne présage de faillite politicienne et de décadence !

L’opposition ne fait pas son travail de contrepoids du pouvoir comme Il se doit où se devait ! La personnalisation des conflits nous a ramené au dernier degré de l’indignation publique. Alors que l’on ferait mieux de protéger le bien commun, les acteurs politiques se préoccupent à regarder leur nombril.

La république démocratique du Congo est infiltrée et infestée de tous les risques de son implosion. Nous n’irons pas sur les détails mais, l’on ne peut pas s’empêcher de déclarer qu’il existe, en ce moment, d’innombrables menaces contre la RDC comme jamais connu avant.

La population remarque comment cette insécurité à l’Est déstabilise tout l’édifice, grâce à ses multiples connexions internes et étrangères. La population voit comment le gouvernement fait face à des anti valeurs localement. La RDC est, en réalité, la proie de toutes les tribulations et manœuvres pour l’atomiser.
A quelle fin?
Voilà des questions que nos politiques feraient mieux de se poser pour comprendre la gravité de la situation nationale !
Comment et que faut-il faire pour asseoir toute cette élite autour de l’intérêt supérieur de la république?

On a tellement reculé du point où l’on avait avancé. Les vices ont réapparu à une telle ampleur impressionnante et dangereuse qu’il y a de quoi avoir peur pour les lendemains.
La confiance à disparu. Les normes sont piétinées. L’ordre est devenu le désordre. Toutes les bonnes volontés sont l’objet de sabotages et blocages à l’image des embouteillages monstres qui empêchent d’avancer résolument vers le progrès.

Vraiment !
Il faut s’entendre sinon, la république démocratique du Congo perdra beaucoup d’ici le temps de passer à l’incertitude d’un autre mandat, cela, au bonheur des adversaires de notre harmonie nationale, seul recours pour évoluer.

La rédaction.
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