Communes de Kinshasa: Le bourgmestre de Kisenso révolutionne l’administration dans sa municipalité.
Kinshasa.

Il s’appelle Godet Atsawel. Son ambition : Redorer l’image de sa commune ternie par une réputation de zone mal famée. Il est vrai que la commune de Kisenso héberge beaucoup de poches d’insécurité dûe au fait que de nombreux inciviques y resident.

Conscient de cet handicap social, le bourgmestre s’est engagé de lutter contre toutes les formes d’antivaleurs et d’attitudes contraires à la loi. Il a mis en œuvre plusieurs mesures assez révolutionnaires qui portent des fruits palpables. Plusieurs Kulunas sont tombés dans les filets de la police nationale grâce à sa stratégie.

Ainsi, plus près de ses administrés, Godet Atsawel, les a tous invités, officiellement, de constituer des unités de surveillance et d’alerte dans la cité. C’est pour cette raison que depuis, il s’entend des coups de sifflet pendant les nuits à Kisenso, alarmes conventionnelles pour indiquer un incident ou une menace ayant trait avec l’insécurité.

Autre exemple, pour mieux contrôler la population de sa commune, le bourgmestre a instauré la procédure d’obtention d’un permis de séjour temporaire pour tous ceux qui résident dans sa juridiction. Ce permis de séjour sera obligatoire pour toute personne venant d’une autre commune ou qui n’habite pas la commune mais, qui désirerait y séjourner.

Ce permis sera sujet à expiration pour le nombre des jours ou de mois accordés par les services communaux. Son coût est fixé à 10.000 francs congolais ( 3,5 $ US). La durée formelle courira une validité de 3 mois renouvelable.

Avec cette stratégie administrative, l’identification des personnes sera plus et mieux suivie par les services de sécurité. Les flux populaires seront plus ou moins maîtrisés.

Nous savons que la ville de Kinshasa est une ville-province tentaculaire et populeuse où, très facilement, il peut se cacher et se terrer des hors-la-loi et autres individus ennuyeux, où il se déplace, d’une commune à une autre, des personnes recherchées ou d’autres que l’on peut croire en dehors du pays.

Ce sont là quelques signes de gestion qu’il faut étendre à d’autres communes pour dynamiser une synergie gestionnaire des communes de la capitale qui ressemblent à des entités différentes et indépendantes faute d’interconnexion administrative entre elles.
La rédaction.
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