Attentat raté contre Trump, une des directrices de la CIA quitte son poste
Internationale. USA.
Attentat raté contre Trump, une des directrices de la CIA, quitte son poste.
Comme ce n’est pas facile de rester à certains postes de responsabilité dans les pays où la logique administrative ne fait aucun cadeau. En cas de pépin quelque part, la personne la plus importante donc, celle qui représente l’autorité de l’état doit répondre de toutes les conséquences et éventualités, bonnes ou mauvaises.C’est arrivé aux USA avec l’attentat manqué, le 13 juillet dernier, qui a failli coûter la vie au candidat républicain, Donald Trump.

Comme il se doit, une commission de la justice s’est chargée de tirer toutes les informations au clair afin de comprendre comment cet incident a pu se passer alors que la sécurité était assurée par la CIA. Au cours de l’audience publique organisée par la Justice américaine, la première interpellée a été la directrice de la CIA du service chargé de la protection de hautes personnalités, Mme Kimberly A. Cheatle, qui n’a pas réussi à fournir des réponses convaincantes aux questions de sécurité de base neuf jours après la tentative d’assassinat du candidat Républicain Donald Trump.

Sur la sellette, la directrice de la CIA savait que ça serait presq’un miracle de s’en sortir car, dans les milieux de la sécurité des hautes personnalités, la rigueur n’hésite pas à déclarer que c’est une faute grave que ce qui est arrivé. La moindre erreur n’est pas admise. C’est quitte ou double.
Les représentants Alexandria Ocasio-Cortez, Nancy Mace, Jim Jordan, Jamie Raskin et d’autres membres du comité de surveillance de la Chambre ont été frustrés tout au long du témoignage de Mme Cheatle alors qu’elle bafouillait et esquivait de répondre correctement aux questions les unes après les autres.

Dans le jargon de la communauté des renseignements, elle était déjà » grillée » et bonne pour être » fired », traduisez: Virée.
Cependant, résignée au sort fatal qui l’attendait, la directrice Kimberly A. Cheatle, professionnelle de la communauté des renseignements américains, en service dans l’agence depuis 28 ans, a voulu d’abord, quand même, tenté de sauver la face mais, l’ampleur des pressions croissantes a fait qu’elle a dû, pour éviter de s’enfoncer dans une défense perdue d’avance, accepter de déposer sa propre démission, après l’audience désastreuse.

Dans une lettre adressée au personnel de l’agence, le mardi 23 juillet, elle a transcris tous ses regrets de devoir partir en telle circonstance. C’est dur à plusieurs points pour Mme la désormais ex directrice des services chargés de protéger les hautes personnalités, à la CIA, qui perd un salaire annuel de 280.000$ et de nombreux avantages matériels sans compter de la réputation pour sa carrière.

C’est donc une page qui se tourne et fera date, dans les annales de la CIA et pour la justice américaine qui démontre la qualité indéniable de son influence dans le système démocratique impartial quel que soit l’appartenance politiques des protagonistes ou justiciables. A savoir, Mme Kimberly A. Cheatle était d’obédience démocrate et, elle perd son travail comme directrice de la plus grande agence de renseignements du monde en raison de la défaillance de ses services qui n’ont pas pris toutes les précautions face à un attentat manqué sur un candidat républicain, du camp politique adverse.

La leçon est très pédagogique et exemplaire pour des donneurs de leçons.
Ceci devrait servir de leçon, dans les pays, où l’on protège de la sanction ou de la justice, l’incompétence et les fautes de service de certaines personnalités tout simplement parce qu’elles sont du camp au pouvoir ! Pour terminer, honnêtement, Mme Kimberly A. Cheatle, ne s’en sort pas trop mal, côté ressources personnelles, au regard de ce que l’on lui reconnaît comme fortune personnelle.

Elle aurait, en banque, une fortune d’environ 10 millions de dollars, chiffre considérable obtenu grâce à sa longue carrière dans les secteurs public et privé, accentuée par un mélange de rôles de haut niveau et de rémunérations lucratives. En dehors du salaire annuel de 280 000 $, provenant de son rôle au sein du gouvernement fédéral, elle avait considérablement renforcé son portefeuille financier grâce à son mandat de responsable de la sécurité chez PepsiCo où Elle y recevait un salaire annuel de 1,2 million de dollars, qui comprenait des primes et des avantages supplémentaires tels que des indemnités de logement, l’utilisation d’une voiture et des voyages en jet privé.

En voilà une qui a su tirer profit de sa position, cela, de manière réglementaire et transparente.
Guy ILUNGA KABAMBA
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