Lubumbashi : Axe Kampemba-Kamalondo, une insécurité grandissante et qui ne se justifie pas normalement: les lushois protestent.
Province du Haut-Katanga.
C’est un rayon de tous les malheurs que l’axe qui relie les communes sœurs de Kampemba et de la Kamalondo.

La série noire des crimes contre les citoyens et citoyennes dans la ville de Lubumbashi se poursuit. Le nombre des cadavres découverts par-ci par-là démontrent à quel point il est devenu dangereux de circuler dans les quartiers du chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Ce sont des corps sans vie des personnes qui ont été agressées de nuit par des hommes dont l’intention semble correspondre à une volonté de tuer au hasard afin de semer la panique dans l’opinion publique lushoise presque traumatisée par cette vague des meurtres.

Il y a peu, on regrettait l’assassinat à coups de machette du pauvre journaliste, Patrick Adonis Numbi Banze, dont le corps avait été retrouvé à Matshipisha.

Comme si ce n’était pas suffisant pour les émotions fortes, avec des attaques qui continuent et des tirs de balles qui crépitent toutes les nuits, la semaine lushoise s’est ouverte, le lundi 13 janvier 2025, avec plus de la moitié d’une dizaine de cadavres découverts à différents endroits de la ville.

Ces corps sont les dépouilles des victimes de ces criminels qui opèrent sans une raison valable car, selon des enquêtes, aucuns indices attestent que ces personnes ont été tués pour de l’argent ou un motif précis.

Ce qui inquiète est que cette tuerie se fasse en une seule nuit et à des points différents, distants comme si les assassins avaient un plan et un objectif : Frapper le plus de victimes pour semer une terreur générale ; bref, créer une psychose dans toute la ville. On se croirait dans un thriller en proie à des Serials Killers!
Pour ceux qui connaissent la ville de Lubumbashi, imaginez qu’un premier corps a été découvert dans les caniveaux qui longent la radio Maria à proximité du camp Major Vangu. Un deuxième cadavre a été identifié au croisement des avenues des écoles et Sendwe non loin du lycée Wema.

Un troisième était tombé dans les égouts à côté de l’école Nuru. Deux autres ont été retrouvés au camp des assistants dans la commune de Lubumbashi,

tandis que le dernier de cette journée macabre, était couché à l’entrée du tunnel sous le pont ferroviaire du quartier Bel-Air dans la commune de Kampemba. Tout porte à croire que les cibles sont des innocents qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment !

Ce qui peut arriver à n’importe qui ! Raison de plus d’éveiller l’attention du public.
On ne peut pas se permettre, sans raison valable, un tel carnage ! C’est au-delà d’une cruauté naturelle. Il y a une volonté délibérée et démentielle de créer la peur et la panique dans les gens.

Pourquoi ?
Les autorités compétentes locales doivent absolument répondre à cette froide escalade meurtrière dans la ville de Lubumbashi.
On se souvient qu’un collectif des professionnels des médias était descendu dans la rue pour protester et déposer un mémorandum à l’Assemblée provinciale et au gouvernorat de province.

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, aurait appelé à la mobilisation de tous pour dénoncer les cas suspects. La police est déjà en alerte maximale pour la sécurité de la population et ses biens.

Entretemps, en certaines communes, la vigilance s’est déclenchée pour interpeller les services concernés, cas du Club des Notables du Grand Quartier Bel-Air de Kampemba- Union des Bel-Airois et Bel-Airoises, Asbl Ongd, qui a multiplie des démarches et des correspondances afin d’obtenir des solutions.
La rédaction.
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