Réputation du Rwanda et de Paul Kagame : Bientôt, les grand parias du monde!
Beaucoup le compare au statut qu’avait le maréchal- président-fondateur de l’ex Zaïre, Joseph Mobutu sese seko. Seulement, la différence réside sur le tribut sanguinaire.

Si Mobutu a eu ses crimes, c’était dans son pays or, Paul Kagame, les commet dans son pays contre toute opposition, dans les pays voisins où il infiltre les administrations, à l’étranger où il fait assassiner ses rivaux et contradicteurs et, enfin dans les grands-lacs où il ambitionne d’instaurer une hégémonie ethnique.

A tout vouloir gagner, on finit par tout perdre. Le Rwanda est entré dans la chronique internationale avec le génocide de 1994 qui a secoué le monde entier. Il est vrai que les victimes de ces massacres méritent tous les hommages rendus mais, ce qu’il faut savoir est que des pogroms et épurations ethniques sont légion depuis dans l’humanité. On s’en souvient souvent pour ramener le cynisme et la conscience des hommes au respect de la dignité humaine.

Paul Kagame, lui, a non seulement voulu exploiter ce génocide comme si c’était le premier du genre et le plus dur et le plus immonde, il en a fait un véritable fonds de promotion pour le Rwanda à travers le monde.

Le génocide lui a servi de sauf-conduit pour accéder dans toutes les sphères caritatives et les milieux altruistes les plus prestigieux. De là, tout lui semblait permis.

Même que le Rwanda a pris tellement de galons sur la scène internationale comme un pays modèle pour de nombreux indices de développement. L’hypocrisie de la communauté internationale est allée jusqu’à fermer les yeux sur des réalités rwandaises tout à fait condamnables, telle que l’instauration d’un régime hautement dictatorial.

Aujourd’hui, le drame de millions de morts dans les grands-lacs, principalement à l’Est de la République démocratique du Congo, est en passe de supplanter le souvenir du génocide au Rwanda. A côté du 1 million de Tutsis tués, par la faute des ceux qui sont, à présent, les parrains du régime de Kigali, les 13 millions de congolais et congolaises massacrés font état d’une tragédie qui dépasse et interpelle la responsabilité de la communauté internationale.

C’est pour dire que le temps de grâce du régime de Kigali est épuisé dans l’opinion publique internationale. Les tons et protestations montent partout. L’image du Rwanda comme pays organisé est en train de voler en éclats.

Tout ce qui a été monté, fabriqué, maquillé, tronqué, imaginé, a perdu son autorité sur les considérations d’autrefois. La vérité est là, toute crue : Le Rwanda est le principal instigateur du génocide des congolais et congolaises dans les grands-lacs.

Voilà comment la roue tourne.
Paul Kagame, jadis respecté et craint, n’est plus que l’ombre de son cynisme personnel. Indexé partout, son nom n’est plus que le synonyme d’un démon recouvert d’un voile blanc. Le sang des millions de victimes lui colle et lui collera jusqu’à sa fin politique.

Des procédures fusent de partout contre ce qui était les avantages du Rwanda dans le monde. Tout le travail de plus de trente ans de sape de l’Est du Congo et d’insécurité dans les grands-lacs, est compromis et, petit-à- petit, visible au grand jour du monde entier. Bientôt, il sera publiquement indésirable et infréquentable.

Les faux-semblants de son leadership, assis sur le pillage des ressources naturelles en RDC, vire à la faillite. Sa réputation de sanguinaire au sommet d’un régime totalitaire au Rwanda s’est précisée. Désormais, tout le monde sait à quel genre d’individu on a affaire.

Qui ne s’est pas plaint des excès de l’homme de Kigali et de la complaisance de la communauté internationale à son égard ? Cependant, à quel prix va-t-on continuer à encourager ses exactions ? Le coup de grâce, c’est pour bientôt.


Tous les actions lancées par la République démocratique du Congo contre la position criminelle et déstabilisatrice du Rwanda, dans les grands-lacs, commencent à porter des fruits. Devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples,CADHP, le procès qui s’est ouvert le mercredi 12 février 2025 à Arusha, en Tanzanie, la RDC a levé le voile sur les décennies d’agression, de pillage des ressources minières, d’infiltrations, d’instrumentalisation ethnique et des massacres planifiés et orchestrés par le Rwanda sur le territoire Congolais comme dans les institutions.

De nombreuses preuves étayent les accusations de la République démocratique du Congo. Si la défense du Rwanda bat de l’aile, c’est tout simplement parce que l’histoire et la géographie sont têtues et incontournables dans les cas des grands-lacs. On ne refaçonne pas facilement le passé et les faits réels. Ne dit-on pas que quelle que soit la durée des ombres, l’éclaircie du jour finit par percer et arriver !

La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples,CADHP, s’est déclarée compétente pour établir de la responsabilité du Rwanda dans le drame humanitaire et la déstabilisation régionale des grands-lacs.

Autres victoires de la vérité sur les manœuvres rwandaises démantelées : – L’Union Européenne s’est finalement décidée de reconsidérer tous ses accords avec Kigali. Le gel de plusieurs transactions, pourtant accordées, a été exigé. La Belgique a fortement joué sur son droit de véto. Toutes les aides financières sont stoppées.

On ressent déjà les contrecoups de ces mesures préventives sur l’économie rwandaise qui ne reposait que sur l’expropriation des ressources de son voisin, la RDC qui vient de décider l’interdiction de survol de son espace aérien par tout aéronef rwandais. Le temps que le Burundi, l’Angola, le Mozambique, l’Afrique du Sud emboîtent le pas…

-Il ne sera pas surprenant que l’offre d’organiser le championnat de Formule 1 à Kigali soit, en dernière minute, rejetée par la fédération internationale qui subit d’énormes pressions des sponsors qui refusent d’associer leurs marques et de s’exposer à un discrédit international.

-« Visit Rwanda », cette publicité conclue avec les instances sportives est sur le gril d’une annulation totale car, des clubs, des supporters, des joueurs, des gouvernements, des actionnaires murmurent.

Il n’en sera plus question instamment sinon, les répercussions risquent d’entacher le succès de ces championnats internationaux rien qu’à l’idée d’une connexion avec un pays qui sème la mort et répand le sang des victimes innocentes en Afrique pour se prévaloir une fausse bonne adresse au niveau mondial.

-Apple et son Chef Exécutive Officier, CEO, Tim Cook, sont sur la vague d’essuyet une campagne de boycott de leurs produits considérés » fabriqués sur des minerais de sang des victimes des massacres en République démocratique du Congo ». Le procès intenté à cette multinationale des nouvelles technologies, par la République démocratique du Congo, en est à l’origine.

-Enfin, c’est l’image même de l’identité rwandaise qui souffre actuellement de plusieurs indexations sur tout le continent africain et dans le monde à cause de toutes les charges qui pèsent sur Paul Kagame, l’accusé numéro 1.

Qu’importe les tentatives de Paul Kagame pour limiter les dégâts de cette impopularité progressive et croissante dans le monde, le mal est déjà consommé par ses propres turpitudes au cours desquelles, il a d’abord nié un rôle dans la situation pour, récemment, dos au mur, dû reconnaître la part de son régime qu’il prétend face à un défi existentiel. S’il était intouchable, il devrait savoir qu’il y en a eu plusieurs avant lui et qu’ils ont tous été touchés par la justice de la vérité.

Il est donc trop tard de renverser la vapeur du bashing qui va affecter le Rwanda et Paul Kagame pendant des siècles, tel qu’il en a été de tous ceux qui se sont illustrés par des actes indignes pour l’humanité.

Ils devront s’habituer au haro qui sera crié sur eux pendant très longtemps comme des anciens génocidés devenus des pires génocidaires.
La rédaction.
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