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Tribune sur la situation qui prévaut dans l’administration de la MIBA SA et du malaise social dans les communautés tribales

Tribune sur la situation qui prévaut dans l’administration de la MIBA SA et du malaise social dans les communautés tribales

Il faut sauver la MIBA S.A des ennemis de Félix Tshisekedi.Nous avons appris, avec une grande consternation, que le Conseil d’administration de la MIBA S.A, société minière congolaise, dont l’état possède une part importante des actions, est toujours en proie à des agitations et manœuvres opérées dans le but d’entraver les efforts de relance des activités initiée par le comité de gestion incarné par le Docteur André Kabanda Kana, Administrateur Directeur Général.

Les tentatives répétées d’engager, de manière judiciaire et juridique, un autre actionnaire dans l’actif de la MIBA S.A sont purement et simplement des sabotages organisés et planifiés Depuis longtemps. Nous savons qui sont derrière et qui tirent les ficelles du climat de tensions pour plonger la gestion dans la discorde. Le pillage des ressources et des fonds de la MIBA S.A, tout le monde le sait, remonte à l’époque de la guerre contre les envahisseurs ougandais et rwandais, guerre pour laquelle celui qui gérait la société, à l’époque, s’est tristement illustré dans les efforts de guerre en usant sans limites ni contrôle des ressources de la société qu’il a précipité dans la faillite. Aujourd’hui, celui-là même qui avait commis ce crime économique est de retour pour achever ses basses œuvres, cette fois, à un autre niveau de l’administration. C’est dommage que certains fils et filles du pays se laissent entraîner dans cette complicité des acteurs politiques organisés pour comploter contre la relance de la seule société capable d’assurer une bonne santé économique du Kasaï Oriental. Au lieu d’accompagner et soutenir les actions et engagements du Comité de gestion de l’Adg André Kabanda Kana qui a, sur des fonds propres octroyés par le gouvernement, sous ordre du chef de l’état, pu acquérir un charroi important, d’ailleurs en route vers la ville de Mbuji Mayi, le PCA et ses acolytes suicidaires contre la prospérité du Kasaï Oriental, continuent d’embrouiller le processus de la relance des activités.

Plaise au Président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de Siffler la fin de la récréation au conseil d’administration de la MIBA afin que l’on laisse tranquille l’Adg motivé pour le travail et non pour les intrigues. Puisse la réhabilitation de l’ordonnance de juin 2023 avec l’Adga, Hubert Kazadi Mabika, fils-maison valable, pour seconder l’Administrateur Directeur Général, dans une dynamique pertinente au salut de la MIBA S.A, selon le voeu de la Vision du président Félix Antoine Tshisekedi, lui-même, qui sait pourquoi il a jeté son dévolu sur ce comité compétent.Nous demandons que tous ceux qui sont impliqués dans ce désordre dans l’administration et dans les intimidations du personnel et des syndicalistes, soient mis hors d’état de nuire, voire chassés de la société tel que le réclament de nombreuses couches sociales de la province du Kasaï Oriental, cas du collectif des enfants des agents et cadres de la MIBA S.A.Autre préoccupation qui nous tient à cœur, c’est le regain des violences tribales entre les communautés au Kasaï. Cas des victimes du conflit de Tshilunde Bakamba, victimes pour lesquelles nous demandons au nouveau Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Son Excellence Jacquemin Shabani, a bien ouvrir les yeux sur ce genre de dossier sinon, il va s’enliser dans le piège qui a coûté cher à ses prédécesseurs. Les conflits des terres et champêtres, la propriété des cours d’eau et des terrains de chasse, les délimitations des entités rurales, entre les communautés tribales, pour la plupart, envénimés par les responsables des territoires qui se comportent comme des petits seigneurs de l’intérieur du pays, soient sévèrement analysés et gérés sans aucune légèreté. C’est une honte qu’en plein 21ème siècle, que des pratiques ancestrales dignes des barbares se poursuivent encore. Au ministre de l’intérieur que je respecte et salue pour son expertise, je lui prie d’être très à l’écoute des personnes qui peuvent l’aider par leur connaissance profonde des us et coutumes du terroir, à savoir, la notabilité locale, avec laquelle il serait mieux de rencontrer pour des concertations utiles à sa politique de gestion de ces problèmes récurrents.Voilà ! Nous restons préoccupés face à ces sujets qui minent tous les espoirs fondés par le peuple Kasaïens en ce second mandat du Chef de l’état, mandat décisif et de tous les enjeux pour la redynamisation de la MIBA S,A, l’un des poumons économiques du pays, du grand Kasaï et du Kasaï Oriental en particulier. Nous réitérons notre attachement à la volonté du président de la république qui a bien voulu designer comme Administrateur Directeur Général de la société MIBA S.A qui démontre des réelles capacités managériales pour relancer l’entreprise et, nous rappelons la demande d’application de l’ordonnance réhabilitant monsieur Hubert Kazadi Mabika au poste d’administrateur directeur général adjoint, pour seconder et mieux traduire les efforts concrets en vue de décourager les détracteurs qui manigancent au conseil d’administration et dans les officines privées.

Loin de nous l’intention de faire la publicité, l’estime de l’Adg motivé pour travailler et l’expérience de l’Adga Hubert Kazadi Mabika, fils-maison et ancien mandataire et technicien hors pair dans la société, technicien qui a prouvé alors dirigeant de la Sengamines, offre un duo de choc pour le bien des perspectives de la société. Notre souci résulte de revoir la MIBA S.A redevenir le fleuron de l’économie nationale, provinciale et internationale qu’elle était, en son temps, lorsque comme fournisseur des produits agricoles et de techniques pour la surveillance des installations, donateur de matériels de télécommunication de qualité, j’en étais honoré.Pour terminer, je m’en remets à la sagesse de l’actuel Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, son Excellence Monsieur Jacquemin Shabani, pour rétablir l’autorité de l’état, seule responsabilité qui s’impose à l’intérieur de nos provinces où certains titulaires des entités territoriales foulent les droits publics en exerçant une autorité personnelle nuisible.

Signée et fait à Kinshasa, le 10 juin 2024 par :Monsieur Aimé-Louis Kayembe Kaykong, notable, acteur politique Kasaï Oriental et grand donateur de la MIBA S.A

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