Transports urbains : Le bras-de-fer transporteurs et l’hôtel de Ville se poursuit dans un moratoire de 10 jours.

La grève déclenchée, le lundi 13 janvier 2025, par les chauffeurs des transports en commun kinois a provoqué une nouvelle attitude de l’autorité de l’exécutif provincial de la capitale.

Les transporteurs s’opposent à la nouvelle grille tarifaire publiée par le ministère provincial des Transports et mobilité urbaine.

Le ministre provincial, Bob Amisso, avait pourtant échangé avec les responsables de l’Association des chauffeurs du Congo, ACCO. Il avait été question d’une évaluation partagée de la nouvelle grille tarifaire et des difficultés sur le terrain.

Il convient que les transporteurs kinois, les plus préoccupants dans cette matière des prix des transports, comprennent la nécessité d’uniformiser les tarifs des transports en commun à Kinshasa et de mettre fin aux pratiques illégales de certains conducteurs indisciplinés et barbares.

C’est un comble de constater que la majorité des transporteurs refusent les décisions de l’autorité établie qui a tenue compte des réalités et réclamations des usagers et de la population. Ce qui choque est que la résistance des chauffeurs seraient soutenue par leurs employeurs et propriétaires.

Finalement, la Loi est dure mais, c’est la Loi, dit-on !
Il n’y a rien à faire. LAssociation des Chauffeurs du Congo, ACCO, dispose de dix jours pour procéder à la sensibilisation des chauffeurs pour intégrer la décision du gouvernement provincial via le ministère provincial des transports et mobilité urbaine.

C’est dire que la nouvelle grille tarifaire sera d’application dès l’expiration du moratoire de 10 jours accordés depuis le 14 janvier 2025.

Passé ce délai, aucune dérive ne sera tolérée et les sanctions ne souffriront d’aucune indulgence des services publics concernés par la surveillance et le contrôle des règlements de la circulation routière en milieu urbain.

La rédaction.
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