Mpox : Pas de confinement mais…
*Santé publique mondiale.
Mpox : Pas de confinement mais…
De plus en plus, les rumeurs publiques et la communication parallèle gagnent du terrain face aux canaux officiels livrant des informations sur l’épidémie de Mpox ou variole dite du singe en république démocratique du Congo.

Alors que des thérapies plus tirées de la médecine traditionnelle circulent et affirment de leur efficacité, les scientifiques, sur le plan international, discutent encore sur comment lutter sur cette maladie dont l’origine semble suspecte.

Ça se commente dans tous les sens qui laissent à penser, dans l’opinion publique, qu’il s’agirait d’une maladie expérimentale et non naturelle. Plus loin, des idées de régulation des populations, par des procédés médicaux de laboratoire, se répandent. C’est très fort à tel point que les vaccins y afférents sont déjà déférées au mépris et au boycott populaire.

Toutefois, la bonne nouvelle est dans les dernières informations de la division Europe de l’Organisation Mondiale de la Santé,OMS, qui affirme que : » Le mpox n’est pas le nouveau Covid. Qu’il s’agisse du clade 1 du mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2 du mpox, à l’origine de l’épidémie de 2022″ dans le monde. »
L’OMS ajouté : « Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1 car, nous pouvons rassurer savoir comment lutter contre le mpox ».

C’est une très bonne nouvelle. La panique planétaire est évitée, dans un premier temps. Quand aux spéculations sur l’origine de cette étrange maladie, l’Institut Pasteur a notamment annoncé qu’il mettait en place des mesures d’application immédiate pour lutter contre le virus. Leur plan d’action consiste à tester et vacciner les porteurs du mpox. C’est une stratégie assez troublante vu qu’il est privilégié, en priorité, la recherche.
C’est un autre débat. Ce qui compte à retenir, le port d’un masque n’est pas recommandé et l’urgence d’un confinement est à négliger.

Cependant, là où c’est compliqué. La prétendue vaccination, présentée comme prévention dans les grandes agglomérations considérées comme sites à gros risques de propagation et de contamination a grande échelle, a de la peine à passer dans le public des africains en général et des congolais, en particulier.

En République démocratique du Congo, pays où la souche primaire de cette maladie a été détecté, plusieurs facteurs sociopolitiques ont tendance à influencer la méfiance de la population. Il y a eu les flottements publics dûs à l’opacité dans la gestion du Covid-19, il y a les craintes liées aux bruits, selon lesquels, la proportion démographique du pays serait la cible d’une régulation des naissances, décidée au niveau international. C’est dire que l’éradication de cette maladie serait un prétexte médical pour procéder à la réduction du flux démographique congolais lorsque les prévisions des Nations Unies listent la république démocratique du Congo parmi les 10 pays qui seront les plus peuplés d’ici 2050.

Les rumeurs et spéculations de cette dernière information font déjà le tour des populations des pays voisins comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda jusqu’aux autres coins du continent.

Voilà, en quelque sorte, les préoccupations des africains qui entrevoient et nourrissent des soupçons sur la nature d’un complot international visant à freiner les naissances et exterminer une grande portion de personnes sur le plus vieux continent.
Évolution à suivre.
La rédaction.
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