Monkeypox signalée en Suède et au Pakistan.

Santé publique, hygiène et prévoyance sociale.

Monkeypox signalée en Suède et au Pakistan.

C’est un terrible tournant, au sujet de la propagation de la variole dite du singe, qui vient de surprendre le monde médical. Avec les premiers cas détectés en Suède et au Pakistan, ce sont toute l’Europe et l’Asie qui sont d’office menacées, estime l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, qui annonce que le variant signalé en Suède, en particulier, est bien plus contagieux et dangereux que celui qui a tué, jusqu’ici, en république démocratique du Congo, pas moins de 548 victimes depuis cette année 2024.

Ce bilan alarmant fait de la RDC le pays le plus touché par cette maladie dans le monde.
Le ministre national de la santé publique et prévoyance sociale de la RDC, le Dr. Samuel Roger Kamba en appelle, pour sa part, à la non-panique pour l’opinion congolaise. C’est vrai que quelques heures après l’alerte de l’OMS, une vague de terreur s’est répandue dans la ville à une telle rapidité que l’inquiétude s’est remarquée jusque dans les rues de la capitale.

C’est à souhaiter que les congolais et congolaises ne tombent pas dans la psychose comparable à celle provoquée par la Covid 19.
Entretemps, demander l’apaisement face au virus Mpox déclaré une urgence internationale selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) n’est pas suffisant pour notre pays lorsque l’on s’en remet à l’expérience déplorée des dispositions du gouvernement dans la lutte contre les différentes épidémies rencontrées au pays.

D’ailleurs, au briefing presse du Porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick MUYAYA, devant la presse, le ministre de la Santé a déclaré presque ceci: “ce n’est parce qu’on entend l’ urgence internationale, qu’on devrait paniquer. »!
Pour lui, ce qui importe c’est surtout mobiliser tout le monde et mettre les moyens pour que nous luttions tous ensemble.
A dire vrai, l’opinion publique n’en est pas sortie rassurée.

Cependant, il faut souligner et retenir que le Mpox n’est pas une maladie à transmission respiratoire, comme la Covid-19. La précaution, c’est d’éviter le contact homme-animal à tout point de vue. Proscrire de manger les animaux morts d’eux-mêmes. Les viandes boucanées, de manière générale, doivent diminuer dans la consommation.

D’après le Ministre nationale de la Santé publique et Prévoyance sociale, en RDC, 15 sur les 26 provinces sont touchées par cette variole. Quatre parmi elles battent le record. Il s’agit notamment de la province de l’Equateur avec 5356 cas suspects, 485 cas confirmés, 9% testing et 298 décès.
En deuxième lieu, le Sud Kivu avec 2213 cas suspects, 913 cas confirmés, 41% et 17 décès.
En troisième position, le Sankuru avec 1158 cas suspects, 54 cas confirmés, 5% testing et 49 décès.
A la 4ème place, le Sud Ubangi avec 1069 cas suspects, 216 cas confirmés, 20% et 29 décès”.

De tout ceci, il est recommandé des gestes barrières dont : Le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux, bref, tous les autres moyens de transport.

Enfin, le ministère de la santé s’engage sur 3 axes prioritaires d’intervention :

1. La sensibilisation pour prévenir les contaminations, limiter la propagation, impliquer tout le monde dans la lutte.
2. La prévention sanitaire qui passe par la vaccination. Pour ce faire, la RDC a besoin d’à peu près 3,5 millions de doses de vaccins pour un peu plus de 2,5 millions personnes dans notre pays, afin de stopper la maladie”.

3. La coordination d’une mise en place de groupes de travail, de suivi de surveillance de l’épidémiologie, renforcer l’impact de la riposte, maintenir le contrôle, activer l’unité nationale de communication en santé.

Pour le cas particulier de la capitale, Kinshasa qui n’est pas isolée, 12 zones de santé ( Limete, N’sele, Ngiri-Ngiri, Kokolo, Bumbu, Camp Lufungula et Gombe, …) sont déjà en contact avec, au moins, un cas positif de Mpox.

Conclusion : Espérons que l’on ne revivra pas la légèreté et l’inconscience rencontrées et condamnées avec les fonds Covid 19.

La rédaction.