Miba S.A : Du rififi au comité.
Miba S.A : Du rififi au comité.
Aux dernières nouvelles, une influence assez décriée est signalée au sein des responsabilités dans cette entreprise publique qui traverse des moments durs en ce qui concerne sa santé. Certaines sources nous parvenues font état d’une situation qui sort de l’ordinaire, situation liée à la résidence, actuel siège social de la Miba S.A, située sur l’avenue Pumbu mise en difficulté par, selon des affirmations soutenues, par l’actuel Président du conseil d’administration,
PCA, à savoir : Monsieur Jean Charles OKOTO LOLAKOMBE.

Cette attitude est déplorée car, à l’instant où l’Etat Congolais, le Comité de direction de la MIBA S.A, tout
l’espace Grand Kasaï s’activent pour la relance réelle des activités de cette
société, jadis fleuron de la Nation qui a été détruite par ceux-là même qui prétendent vouloir la relever.
Il s’avère, fort malheureusement, qu’une nouvelle forme de prédation s’immiscie dans la boîte pour la tuer complètement.
Il est reproché au PCA Jean Charles OKOTO de s’être arrangé avec
un étranger, sujet belge nommé VERSCHOEREN, pour une tentative
d’accaparation de la concession de la MIBA S.A située sur l’avenue Pumbu, dans
la commune de la Gombe.
Cette forme d’expropriation caractérisée serait favorisée par une
sentence rendue au terme d’un procès fallacieux, pour ne pas dire, montée de toutes pièces, cela au détriment de l’entreprise nationale.
De là, on s’interroge :
« Comment, Monsieur le P.C.A. peut-il libérer les locaux au moment où Monsieur
l’ADG est présent à Kin où il gère le quotidien de la société ?
Plus gravissime, pourquoi le faire sans
tenir informer le mandataire habilité à répondre au nom de la société ?
Pourquoi va-t-on prendre possession, avec quasiment tout un état-major, l’immeuble de la représentation sur le
Boulevard du 30 juin, en laissant la résidence Pumbu dans l’insécurité pour, en fait, donner
l’occasion à ce belge, retraité de la société, de prendre possession de la
résidence dans un faux procès !?
Voilà la raison du tollé suscité à plusieurs niveaux de la société avec les accusations condamnant cette altitude négative qui dénote d’un « antinationalisme et d’un antipatriotisme « , comme l’a qualifié un analyste proche du dossier.
Pour ce faire, une alerte est adressée aux instances suprêmes en ce terme :
« Nous lançons un cri d’alarme aux autorités du pays et surtout au Chef de l’Etat,
le Garant du bon fonctionnement des institutions, de stopper l’hémorragie des
actes posés par cette dernière influence pernicieuse, qui asphyxie la MIBA ».
Bref, ce sont les actes d’ingérence du P.C.A., Jean Charles OKOTO, dans la gestion quotidienne qui sont dénoncés publiquement avec, notamment ce déménagement cavalier et unilatéral de la représentation et siège social de la société à l’insu du comité de gestion, sans aucune concertation directe ou, via une correspondance administrative, avec les directeurs et autres cadres de la MIBA; pire, en faisant fi du Directeur Général, véritable autorité de l’exécutif.
Autre incident, il y aurait eu des complicités dans le chef de quelques délégués syndicaux pour matérialiser une déstabilisation systématique de tout l’appareil de la Miba, société qui n’en a pas besoin en ce moment critique.
Il convient de bannir ces intentions manifestes de vouloir agir comme un propriétaire et seul maître à bord du patrimoine de la MIBA à Kinshasa alors que rien ne lui en donne ce droit, démontre la sombre finalité du sujet.
Enfin, les congolais en général et les Kasaïens en particulier, réclament la paix sociale, la concorde, l’unité, la cohésion dans le comité de gestion de la MIBA pour
atteindre les objectifs assignés au comité de gestion par le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat, sur la relance dynamique de la production de la
société Minière saignée à blanc. Il est demandé à chacun de respecter les lois du pays, les dispositions réglementaires de la société et, surtout, les attributions et responsabilités statutaires de chacun en ce qui le concerne, question d’éviter les empiétements contre-productifs.
Déjà, des voix de plusieurs dans l’opinion du Grand Kasaï en général et parmi les fils et filles du Kasaï oriental pour réclamer, avec force, la démission du P.C.A. Jean Charles OKOTO de cette entité.
La rédaction.
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