Maternité : 325 femmes décèdent chaque année au Haut-Lomami.
Santé.
Maternité : 325 femmes décèdent chaque
année au Haut-Lomami.
Ces décès interviennent, particulièrement, pendant l’accouchement. C’est un rapport des statistiques livrées par la coordination provinciale du programme santé de la reproduction dans la province du Haut-Lomami.
De la ville de Kamina, ville axiale pour le relais ferroviaire de plusieurs provinces, nous sommes au Sud-Est de la Republique Démocratique du Congo, dans l’ex Grand Katanga.

Ces terribles statistiques démontrent comment la mortalité natale frappe les femmes qui veulent donner la vie et qui la perdent au cours du processus d’accouchement. 325 femmes par an!! C’est énorme.

Il faut des réponses à ce danger qui menace les mères des familles dans la province du Haut-Lomami, à l’heure de la gratuité de la maternité et de la prise en charge des nouveaux-nés grâce à la politique de la santé universelle du gouvernement national.
Dans une réunion, déjà, la coordination provinciale du programme santé de la reproduction du Haut-Lomami, au lycée Mahidio de Kamina, s’est appesantie sur : » Comment contribuer à la réduction de la mortalité maternelle en RDC en général et dans la province du
Haut-Lomami en particulier ».
L’objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et la prise en charge des patientes dans les formations sanitaires.

Au regard des tristes statistiques : 41 décès pour le 1er trimestre 2024, dont 19 dans les formations sanitaires et 22 dans la communauté, avec comme causes:
l’incompétence des prestataires, le manque d’équipements adéquats et le non référencement au moment opportun des femmes enceintes dans les structures de prise en charge, il y avait lieu, pour la coordination provinciale du programme santé de la reproduction de passer à des stratégies de prévention plus efficaces.

La situation est grave. D’où, il convient que tout celui qui a un pouvoir, dans la province, de s’associer aux efforts et d’accompagner les plaidoyers auprès des autorités politico-administratives pour l’approvisionnement en intrants en vue des accouchements sécurisés. Aussi, une sensibilisation permanente des femmes enceintes, à ne pas d’accoucher seule où à la maison comme de suivre la consultation prénatale dès le 1er trimestre s’impose dans l’urgence.

Bref, les défis pour la santé universelle, en RDC, sont plus sérieux en provinces où il manque beaucoup de garanties sociales, professionnelles et techniques.
Il faut y remédier avant tout.
La rédaction.
Share this content:



Laisser un commentaire