Le secteur informel en RDC, entre un véritable profit de la population et un manque à gagner pour l’Etat…
Le secteur informel regroupant en sein toute activité non contrôlée et régulée par l’Etat bat son plein en RDC, les particuliers gagnent, pendant que cela constitue un manque à gagner en termes des millions pour l’Etat, par contre ce secteur joue un rôle crucial dans la réduction de la pauvreté d’autant plus que le taux de chômage est élevé en RDC et que cela permet à plusieurs de se réveiller un bon matin et commencer une activité sans aucune contrainte ou exigence fiscal quelconque pour compenser leurs besoins.
En RDC, plus de 30 pourcent de la population congolaise œuvrent dans le secteur informel, dont la majorité pour quitter le chômage et trouver un gagne-pain, et une moyenne de la population pour parvenir à leurs besoins mensuels tant quotidiens, d’autant plus que leurs salaires ne couvrent pas tous leurs besoins et dépenses.
Cependant ce secteur non contrôlé et non régulé, c’est-à-dire échappe à toute éventuelle taxe de l’Etat, la majorité, œuvrant dans le secteur privé informel et une minorité dans le privé formel. Œuvrant dans ce secteur, les cordonniers, les menuisiers, les couturiers, les coiffeurs, les jeunes ambulant du service vernis à ongles, etc, beaucoup parmi eux font partie du secteur privé informel et peu sont du secteur privé formel et payent quelques taxes à l’Etat.

D’autant plus que le secteur informel demeure incontrôlé, la population profite pour se chercher, pour subvenir à ses besoins et au moment où l’Etat songera à formaliser ce secteur, pour lui, il stoppera cette forme d’évasion fiscale pour afin s’en servir des fonds de développement. Par conséquent, nombreux souhaiteraient que ce secteur informel demeure, aussi longtemps que les salaires payés par l’Etat ne couvriront pas toutes leurs dépenses et que le chômage continuera à battre son plein.
Alors, cela serait une véritable contrainte pour l’Etat congolais, entre réguler ce secteur pour que ses recettes contribuent au développement et renvoyer une partie de la population au chômage ou dans le chaos ;Ou, réduire le taux de chômage, réajuster les salaires et réguler afin ce secteur.
Autisse Nyombo
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