Le DG de la CNP, Coco Jacques Mulongo Nzemba, assuré d’obtenir la synergie du Sénat et de sa tutelle.
Le DG de la Caisse Nationale de Péréquation,CNP, Coco Jacques Mulongo Nzemba assuré d’obtenir la synergie du Sénat et de sa tutelle.
L’exercice en valait la chandelle d’autant que le sort de plusieurs institutions régaliennes de la république en dépendait. La Caisse Nationale de Péréquation est d’une importance capitale pour le développement des entités décentralisées et l’harmonisation des ressources provinciales à l’échelle nationale, cependant, sa léthargie due à l’absence des fonds qui doivent lui être alloués, suivant les dispositions constitutionnelles, est d’un préjudice malheureux.

La chambre haute du Parlement, dont les pouvoirs émanent directement des provinces, est d’office plus préoccupée que jamais de s’investir sérieusement pour accompagner l’operationnalisation effective de la structure chargée officiellement d’engager les prérogatives de la Caisse Nationale de Péréquation, CNP en sigle.

Après la présentation des contraintes par le directeur général Coco Jacques Mulongo Nzemba, le mercredi 28 mai dernier, il a fallu, 48 heures après comme concerté et demandé par le DG, revenir répondre et conclure sur les nombreuses préoccupations des sénateurs très attentionnés sur le sujet, le vendredi 30 mai 2025.

On peut affirmer que le devoir a été accompli de manière tout à fait convaincante par le DG de la CNP qui a rencontré, une à une, chacune des questions lui posées par l’auteur de la question orale avec débat, l’honorable sénateur Ingepo et la suite des autres sénateurs.
Le constat reste le même : Le gouvernement et la tutelle de la Caisse Nationale de Péréquation n’honorent pas les dispositions constitutionnelles en termes d’accorder les fonds exigibles à la Caisse qui s’en trouve paralysée, voire, vidée de sa dynamique.

L’embarras de ce mauvais traitement infligé au comité de gestion piloté par le DG Coco Jacques Mulongo Nzemba est que, contrairement aux rubriques du Budget national qui réservent et inscrivent au profit de la CNP ses dotations réglementaires, dans le concret, l’évidence ne suit pas .

A cet effet, plusieurs allégations de détournements sont à reconnaître, dans le Chef de la tutelle qui regroupe les ministères respectifs et la Primature qui usent des fonds revenant de droit à la CNP ( 10% du Budget national) à d’autres fins et d’autres structures publiques. C’est contreperformant pour la direction générale qui se trouve dépourvue des moyens pour appliquer tous les projets et initiatives qui s’imposent pour soutenir l’essor des provinces et territoires du pays.

Enfin, des recommandations ont été faites au comité de gestion de la Caisse Nationale de Péréquation, CNP, au Sénat et à la tutelle gouvernementale pour déployer une synergie apte de relancer les activités de la CNP à juste titre.
Aperçu des recommandations:
Au Comité de direction de la CNP : Une planification et précision préalables des actions à poser afin de déterminer, dès l’octroi des fonds, leur destination ; renforcer la collaboration avec le Sénat comme allié de la CNP en adressant régulièrement l’évolution des actions et, éventuellement, les contraintes.

Au Sénat : En tant qu’autorité budgétaire, il est temps que le Sénat réagisse avec des travaux à tenir au niveau de la commission Ecofin qui inviterait les ministres du Budget, des Finances ainsi que la Caisse Nationale de Péréquation, sous l’égide des sénateurs expérimentés, pour finaliser des avancées par rapport à l’operationnalisation notable et productive de la CNP qui doit répondre à de multiples attentes dans les provinces. Aussi, la commission Suivi et évaluation du sénat doit s’assurer du respect de la recommandation ci-dessus citée.

A la tutelle constituée de la Primature, des ministères des Finances, du Budget, de l’agriculture et sécurité alimentaire, de l’intérieur et entités décentralisées, du Plan, bref, du Gouvernement, de s’affranchir des contraintes liées à l’operationnalisation de la Caisse Nationale de Péréquation.

On peut admettre qu’à ce stade des résolutions sénatoriales, les mécanismes alignés pour relever la Caisse Nationale de Péréquation, CNP, vont porter et produire des effets salutaires dans le sens du rôle et des responsabilités de cette structure constitutionnelle.
Pour la rédaction. Guy ILUNGA KABAMBA.
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