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La Fécofa entre dignité et crédibilité

La Fécofa entre dignité et crédibilité

Sport. Football.

La composition du comité de normalisation à la Fédération congolaise de football association (Fécofa), en attendant l’élection du véritable comité définitif, est déjà connue depuis avril dernier. C’est la Fédération internationale de football association ( FIFA), elle-même, qui l’a entérinée.

Comme souhaité par la majorité des sportifs, aucun membre de l’ancien comité exécutif de la Fécofa n’y figure.
Le comité actuel dit  » de normalisation « est composé de: président Dieudonné Sambi Nselelutu, vice-président Guy Kabeya Muana Kanana.
Des membres secondaires, Sabin Mashini et Honoré Loango.
Aucun des membres de ce comité ne sera éligible pour les postes à pourvoir lors de prochaines élections à l’instance faîtière du football congolais.

Les missions de ce comité de normalisation sont de gérer les affaires courantes de la Fécofa ; de veiller à ce que les membres des comités électoraux soient élus par le congrès de la Fécofa, en accord avec les nouveaux statuts et le nouveau code électoral de la fédération approuvés le 15 septembre 2022 ; de veiller à ce que l’élection des membres et des affiliés (ligues, districts, etc.) de la Fécofa ait lieu en temps utile ; enfin, de veiller à ce que l’élection d’un nouveau comité exécutif de la Fécofa soit organisée en accord avec le nouveau cadre statutaire de la Fédération.
Cependant, à ce jour, ce comité de normalisation commence,lui aussi, à d’attirer les foudres des sportifs de plus en plus hostiles à sa gouvernance très critiquée.

Il s’agit, particulièrement, d’un des membres du comité de normalisation, Monsieur Sabin Masini, considéré comme le destructeur du football congolais par les sportifs qui ont tenu, le samedi 15 juin 2024, un sit-in devant le siège officiel de la Fécofa sur l’avenue de la justice.
Banderoles en main, très en colère, jurant par tous les diables le départ de Sabin Masini accusé de militer pour le sacre, coûte que coûte, de l’As V.Club comme Champion de la Coupe du Congo.
Cette manifestation, à bien comprendre, s’est déroulée à quelques heures de l’événement qui s’est tenu en présence du nouveau ministre des sports, Didier Budimbu et du Chef de l’État, en personne, Félix Tshisekedi, qui a remis un chèque de 100.000$ à l’équipe des verts et noirs, Championne du Congo.
Pour les sportifs furieux, sur le site de la Fécofa, monsieur Sabin Masini a personnellement influé dans la désignation des trois arbitres du match de l’AS V.Club pour favoriser la partie.
Le membre indexé, paraît-il, n’est pas à son premier méfait. Il aurait manoeuvré pour la déstabilisation du Football Club FC Tanganyika que d’aucuns saluent parmi la nouvelle génération des équipes montantes du football congolais.
Ainsi, les sportifs congolais ont marre de cette mauvaise tradition, dans le sport congolais, qui veut que les jeunes équipes n’émergent pas ! Les pionniers s’accrochent, en dépit des contre-performances, usant de tricherie et corruption pour représenter absolument la RDC en dehors du pays.
Conclusion. Le mal congolais de « J’y suis j’y reste, coûte que coûte » s’est étendu, de la politique aux sports, en passant par les services des entreprises publiques, privées et, pire, même les églises.
A quand va-t-on comprendre, en RDC, que l’avenir est une affaire de relais, de continuité, avec des changements, des améliorations, des ajouts.
Regardez si le Réal de Madrid, Barcelone, Paris St Germain, Dortmund, AC Milan, etc, pour se maintenir, procède à des recrutements permanents mais, au delà de cette volonté de gagner toujours, ces équipes de professionnels avérés savent s’incliner devant une défaite.
Chose rare en RDC où toutes les éditions sportives sont continuellement émaillées des contestations et mécontentements.
Le malheur amène son frère, dit-on !

Guy ILUNGA KABAMBA

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