Kenya : William Ruto fait le ménage dans les institutions

Le président kényan, William Samuel Ruto, n’a pas pris beaucoup de temps pour nettoyer ses alentours politiques.

Par une ordonnance présidentielle, il a dissout tout son cabinet, c’est à dire, tout le gouvernement national. Plusieurs ministres, voire la majorité, est passée à la trappe. Cette décision ressemble à une sanction infligée à ceux qui n’ont peut-être pas bien ou assez servi sa position embarrassée lors des émeutes dans tout le pays. Exceptionnellement, le secrétaire du cabinet et le ministre des affaires étrangères qui est aussi le chef du gouvernement, qui sont maintenus à leurs postes respectifs.

Par contre, l’attorney Général, responsable de la justice, a été viré comme la plupart. Cependant, malgré ce renouveau institutionnel qui devrait redonner confiance au peuple kényan, un sénateur, Eddy Oketch, germe de la nouvelle classe politique, a réagi en proposant comme argument que ce cabinet/Gouvernement serait complet si, au moins 3 ministres, provenaient de la fameuse génération dite »génération Z » kényane.

Il convient, selon lui, d’intégrer cette classe des jeunes qui prouvent une conscience nationale et patriotique, qui sont capables de représenter et participer à la gestion de la chose publique. Il ne reste qu’au président Ruto d’en décider bien que cela puisse avoir un goût amer dans ses souvenirs en rapport avec cette génération dynamique.
Pour l’essentiel, ce nouveau cabinet compte 8 femmes contre 17 hommes donc, c’est 25 personnes pour une équipe gouvernementale au Kenya ! C’est un resserrement des postes à louer contrairement à d’autres pays où les gouvernements grossissent au fur et à mesure que les contraintes s’ajoutent pour le peuple.