Ituri : 150 000 Tonnes de Maïs Risquent de se détériorer à Aru

Une situation alarmante se profile à Aru, dans la province de l’Ituri, où 150 000 tonnes de maïs produits par les agriculteurs risquent de pourrir en raison de problèmes de logistique et de stockage à Ingbokolo et Ariwara dans le territoire d’Aru à plus de 230 kilomètres au nord de Bunia. Cette crise pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité alimentaire et l’économie locale.

L’ Organisation Union pour le projet de développement rural ( UPDR) tirent la sonnette d’alarme face à l’ampleur de la crise. Les infrastructures de stockage à Aru sont insuffisantes pour accueillir les quantités massives de maïs récoltées cette saison. En outre, des problèmes de transport rendent difficile l’évacuation rapide des produits vers les marchés de consommation.Les entrepôts disponibles sont saturés et ne peuvent plus accueillir de nouvelles récoltes.

Cette saturation expose les stocks existants à des risques de détérioration, particulièrement en raison des conditions climatiques et des parasites. Les producteurs craignent des pertes financières considérables si des solutions rapides ne sont pas trouvées.De plus, le transport des produits agricoles reste un défi majeur dans la région. Les routes en mauvais état et l’absence de moyens de transport adéquats empêchent une distribution efficace du maïs vers les zones urbaines et les marchés extérieurs. Les autorités locales appellent à des mesures urgentes pour améliorer les infrastructures routières et faciliter le transport des denrées alimentaires.En effet, la pourriture de ces 150 000 tonnes de maïs pourrait avoir des conséquences graves pour l’économie locale. Les producteurs, déjà fragilisés par les coûts de production élevés et les prix instables, risquent de subir des pertes financières importantes. De plus, cette situation pourrait aggraver l’insécurité alimentaire dans une région déjà vulnérable.

La situation à Aru met en lumière les déLes persistants liés à l’agriculture en RDC, notamment le manque d’infrastructures et les problèmes logistiques. Une action rapide et coordonnée est essentielle pour éviter la perte de 150 000 tonnes de maïs et pour soutenir les agriculteurs locaux. Les autorités et les partenaires internationaux doivent unir leurs efforts pour trouver des solutions durables à cette crise.