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Il faut plus d’engagement des femmes et jeunes filles dans la direction des sciences mathématiques et l’ingénierie

Il faut plus d’engagement des femmes et jeunes filles dans la direction des sciences mathématiques et l’ingénierie

Sciences et femmes en RDC.

‘’ Il faut plus d’engagement des femmes et jeunes filles dans la direction des sciences mathématiques et l’ingénierie’’.

Les sciences mathématiques et l’ingénierie pour aussi les femmes et les jeunes filles congolaises, tel est le vœu de plusieurs hommes des sciences. Pleinement de cet avis, le président du Conseil  Scientifique National et professeur de la faculté des sciences à l’université nationale de Kinshasa, Pius Mpiana, acteur majeur dans la concrétisation du chapitre RDC de l’ASBL SADC-WISETO, Organisation des Femmes de la SADC dans la science ; l’ingénierie et la technologie de la RDC, a livré son entendement et sa vision sur le rôle des femmes et des jeunes filles dans l’émergence scientifique nationale.

Olympus médias RDC : Bonjour Monsieur.

1000335283-767x1024 Il faut plus d’engagement des femmes et jeunes filles dans la direction des sciences mathématiques et l’ingénierie

Professeur Pius Mpiana : Bonjour cher journaliste.

OL. M. : Quel est votre statut, s’il vous plaît ?

Prof P.M. : Je suis le professeur Pius Mpiana. Je suis le président du Conseil Scientifique National et professeur à l’Université de Kinshasa. En fait, je suis précisément un chimiste.

OL.M. : Professeur, en tant qu’homme de science, comment jugez-vous cette opportunité offerte aux femmes congolaises de pouvoir montrer de quoi elles peuvent-être capables ?

Prof P.M. : Je crois que c’est une occasion en or où il faut pousser les femmes à aller dans cette direction, parce que vous savez qu’il y a généralement, depuis le bas âge, les jeunes filles ne sont pas orientées vers les sciences mathématiques, l’ingénierie ainsi de suite. Plusieurs parents préfèrent les envoyer faire les sciences infirmières, les sciences sociales mais, ils ont comme l’impression que les sciences et l’ingénierie c’est pour les hommes. Alors, il faut changer cette façon de concevoir les choses pour pousser les jeunes filles, dès le bas âge, à prendre cette autre direction. Je suis vraiment content aujourd’hui qu’il y ait des élèves car, ça doit commencer depuis l’école primaire même pour changer cette mentalité afin qu’à l’université, il puisse y avoir plus des filles aussi qui font les sciences mathématiques.

IMG-20240427-WA0072-1024x682 Il faut plus d’engagement des femmes et jeunes filles dans la direction des sciences mathématiques et l’ingénierie

OL. M. : Professeur, dans une société où généralement les femmes sont placées dans les foyers, quel message adressez-vous aux femmes et filles congolaises quant à cette opportunité avec le chapitre SADC-WISETO/ RDC ?

Prof P.M. :  Vous savez que la femme est majoritaire sur le plan numérique dans notre pays. Et si nous voulons que les sciences, la technologie se développent, nous devons pousser les femmes à s’engager. Donc, le message que je peux lancer aux filles et femmes congolaises c’est qu’elles puissent s’investir et s’engager parce qu’elles ont toutes les capacités comme les hommes et que les associations des femmes puissent pousser davantage les jeunes filles à prendre cette direction des sciences mathématiques et l’ingénierie.

OL.M. : On vous remercie Professeur Pius Mpiana.

Prof P.M. : C’est moi qui suis ravi, monsieur le journaliste.

Propos recueillis par Guy ILUNGA KABAMBA.  

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