Grogne des médecins et des jeunes Magistrats réprimée : Indifférence ou inconscience coupables de l’État !
Société.
Grogne des médecins et des jeunes Magistrats réprimée : Indifférence ou inconscience coupables de l’État !
Le vendredi 13 septembre 2024, un collectif national des médecins non primés, affiliés au Syndicat National Autonome des médecins, Synamed, a été sauvagement réprimé alors qu’il tenait un sit-in devant le site de la cité de l’Union Africaine afin d’attirer, selon toute apparence, l’attention du chef de l’État.

Le lundi 16 septembre 2024, une manifestation des jeunes Magistrats a été empêché, tôt le matin, au niveau de la gare centrale par la police. Dans les deux cas, les services de sécurité ont fait preuve d’une violence qui a causé des blessés et autres dommages sur ces civils.

Comme c’est regrettable pour les médecins comme pour les magistrats, sans citer les enseignants, les fonctionnaires, les retraités en général, qui ne font que réclamer leurs droits bafoués depuis des décennies en république démocratique du Congo. Comme c’est dommage pour l’image du pays de voir des médecins et des Magistrats négligés et maltraités publiquement. Qui l’eût cru ? Des médecins et des Magistrats dans la rue !!! Il y a vraiment péril dans la conscience des autorités compétentes sur les questions qui concernent les droits et obligations des professionnels de ces deux secteurs d’activités : La santé et la justice. La preuve : C’est le Chef de l’État qui subit leur incapacité.

Quel est l’avenir d’une société sans médecins et Magistrats dignes de leurs statuts professionnels ? Le gouvernement doit agir et sortir de cette fausse lethargie administrative qui affecte la mécanisation standardisée de cette catégorie des prestataires de la santé longtemps clochardisés et l’intégration des jeunes Magistrats dans un système judiciaire à totalement rajeunir.

Pourquoi deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit du traitement des politiques face au traitement des fonctionnaires ? Il y a des priorités qui sont plus déterminantes pour le bien-être collectif. Le sénat et l’Assemblée nationale devraient y veiller.

Si l’on indexe le gouvernement, c’est pour la simple raison que c’est une curieuse attitude qu’affichent certains responsables qui prétendent travailler pour l’intérêt public alors que sur les faits, c’est le contraire.

Ne pas trouver des solutions à ces réclamations socioprofessionnelles équivaut à précipiter l’agonie de notre état. Nous savons qu’il y a les enseignants aussi qui grognent, sans évoquer les fonctionnaires !

Voilà des vraies questions sociales à gérer. Cessons cette manie de vouloir une chose tout en faisant le contraire pour l’obtenir.
Guy ILUNGA KABAMBA
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