FRANCOPHONIE OU FRANCOPHOBIE?
FRANCOPHONIE OU FRANCOPHOBIE?
Dans la vie en général, il y a des moments où la bravoure reste l’unique voie à emprunter.
En ce sens qu’il faut oser prendre le risque, quelle que soit la vulnérabilité du moment, d’affronter un plus fort que soi, quitte à être vaincu dignement en combattant, arme à la main, plutôt que de subir chaque jour les humiliations.

Rien n’est moins sûr que celui qui donne l’impression d’être fort l’est aussi réellement.
Souvenez-vous. Il fallut la coalition de plusieurs armées occidentales et non occidentales pour en finir avec l’Allemagne Nazi.
Cet exemple donne une indication, quand on sait que les Etats-Unis, en tant que puissance militaire, ont lamentablement échoué au Viêt-Nam et en Somalie.
L’OTAN a essuyé un sévère revers en Afghanistan.
Cela prouve à suffisance que la puissance du feu n’est pas l’unique atout pour gagner une guerre. La détermination d’un peuple est fondamentalement un facteur non négligeable.

Car, il s’agit bien souvent d’une question de psychologie. Or, pour avoir vécu longtemps en occident, le Président Tshisekedi est mieux placé pour comprendre la psychologie des dirigeants occidentaux.

Par conséquent, il est important qu’il reconsidère son attitude à l’égard de celui dont l’armée a été chassée indignement du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En vérité, pour ceux qui ont des yeux pour voir au-delà de la réalité, Emmanuel Macron est le symbole du déclin de la puissance française.

Dans sa réponse de rattrapage concernant la République Démocratique du Congo, Emmanuel Macron n’a convaincu personne, surtout pas les patriotes congolais. Son attitude
donne une indication claire quant à l’ambiguité de la diplomatie française à l’égard de la RDC.

Pour ses intérêts, la France est aux côtés du Rwanda. Une réalité que nous devons trouver normale, tant et si bien que les relations entre Etats sont dépourvues de tout sentiment.

Cependant, on peut déplorer le fait que c’est la troisième fois, sinon quatre, que la France, par le biais de son Président, donne une gifle en pleine figure à la République Démocratique du Congo.

Ce qui, néanmoins, paraît le plus incompréhensible, c’est l’attitude de la victime de ces gifles. Visiblement, la RDC fait preuve d’une naïveté révoltante en pensant que c’est uniquement par la diplomatie que la paix reviendra dans sa partie orientale.

Pourtant, elle fait face aux dirigeants rwandais qui ne connaissent pas un autre langage que la soumission par la guerre.

Pour eux, la diplomatie est une tactique pour gagner du temps et renforcer leurs dispositifs militaires. Ils n’y croient pas en tant que solution. Ils l’ont déjà prouvé à mainte reprises.

Dans cette configuration, comment envisager une paix durable en RDC si tout le pays, dirigeants compris, est malheureusement porté par des considerations d’ordre religieux?

ASPECTS SPIRITUELS DU POUVOIR TEMPOREL.
En effet, le Président de la République ne devrait pas ignorer le fait qu’il est le premier serviteur de D.ieu dans ce pays, cette appellation ne renvoyant pas uniquement ni forcément au sens religieux du terme.

Élu au suffrage universel, la voix du peuple étant celle de D.ieu, il incarne à cet effet, le choix légitime de D.ieu pour conduire et protéger, durant son mandat, les âmes dont D.ieu lui a confié la charge.

Nul autre dirigeant d’église n’égale le Président de la République en termes non seulement de légitimité devant D.ieu mais aussi de consécration par lui.

En conséquence, il ne devrait pas s’agenouiller publiquement devant un quelconque prétendant « serviteur » de D.ieu, dont généralement, on connaît l’origine de vocation.

Dans l’exercice de ses hautes fonctions sacrées, le Président de la République est véritablement le seul à rendre compte devant D.ieu de toutes ses décisions, bonnes ou mauvaises, impliquant les âmes de D.ieu.

Si la protection ainsi que la défense de ces âmes passent par la guerre, le Chef de l’Etat est obligé de faire la guerre. Il n’y a aucun état d’âme à mettre à l’avant parce que le jugement de D.ieu est aussi sévère pour celui qu’IL a élevé du milieu de son peuple pour justement conduire ce dernier et le protéger.

Si la bonne direction de ses âmes nécessite la neutralisation de certains individus malveillants, y compris dans son entourage le plus immédiat, l’élu du peuple est obligé de les neutraliser.

Souvenez-vous de Saül à qui D.ieu avait tourné le dos pour avoir eu pitié et laissé la vie sauve à quelques individus, alors que D.ieu avait ordonné leur neutralisation.
Quand D.ieu élève et confie une responsabilité particulière impliquant la vie de plusieurs millions d’âmes, toutes considérations religieuses cessent.

Le salut du peuple est la loi suprême… de D.ieu.
Blaise TSHIDIMBA KABAMBA
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