Est de la RDC : Échec de la communauté internationale et de la Monusco en particulier.
L’échec de la communauté internationale, dans l’ensemble et, de la Monusco en particulier, vient de se confirmer avec l’armée rwandaise jusque dans une ville de la RDC. Le temps n’est plus disponible pour le dialogue. La patrie est en danger pour son avenir que l’on voudrait, une fois de plus, hypothéquer avec la ville de Goma comme argument de chantage et dans la mesure du possible, sujet de négociation.

La confusion est totale au sujet du siège de la ville de Goma. Avec la médiatisation partiale de la presse étrangère, la situation dans la région des grands lacs va se détériorer et provoquer une catastrophe humanitaire sans précédent sur le continent africain.

Les violences qui se déroulent dans la ville de Goma compromise ont causé le déplacement forcé des millions de personnes dans toutes les directions possibles.

En attendant que ce conflit s’étendent dans toute la région des grands lacs, à Gisenyi, ville rwandaise voisine, l’afflux irrépressible des réfugiés congolais civils et militaires pousse les résidents rwandais, les uns, inquiets de cette invasion forcée, à vider les lieux et, les autres, pour la plupart dans la panique à se barricader chez soi.

Plusieurs combattants, provenant de la RDC, s’y déploient dans l’impasse. Les uns vident leurs munitions sur tout ce qui bouge dans cette cité rwandaise lorsque d’autres ont été désarmé.

Imaginez les représailles !

On signale que des éléments regroupés des soldats sud africains, malawites et autres dont certains de la Monusco tiennent un bastion à l’aéroport de Goma pour défendre cette position stratégique jusqu’au bout.

Les combats sont éparpillés dans les quartiers et les confins de la ville où des échanges coups de feu retentissent par-ci par-là.

La population réagit de manière diverse. Certains, par impuissance, observent ou saluent et, d’autres, opposés, vont jusqu’à s’en prendre à des rebelles ou rwandais isolés ou perdus dans les quartiers sensibles.

l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie font déjà les frais d’une masse importante des déplacés civils et militaires qui affluent depuis avant et en ce moment.

A qui revient en premier la faute ?
La Communauté internationale sera responsable de toutes les victimes de cette catastrophe humanitaire qui s’engage. l’ONU n’a plus qualité pour s’accorder ou prétendre un chapitre dans cet enfer humanitaire comme programmé d’avance. Son bras armé, la Monusco, après plus de 25 ans de mission en RDC, a échoué lamentablement.

Les populations n’ont jamais été sécurisé. L’affairisme des casques bleus et l’ambiguïté des diplomates onusiens, face à l’évidence des preuves des violations et tueries en tout genre sur le terrain de l’Est, a contribué largement au pourrissement de la situation générale qui se conclut par le drame actuel qui se joue avec des vies humaines sacrifiées.

Plus clairement, la thèse de l’opérationnalisation des théories d’élimination expansionniste et d’épuration raciale à grande échelle des populations africaines, exceptionnellement, de la densité mondiale, par les procédés des catastrophes humanitaires et épidémiologiques commencent à se préciser dans les machinations occidentales.

L’inertie de la communauté internationale dans ce conflit sans tête ni queue définies, entre les M23-Rwanda contre la RDC, cache mal beaucoup d’intentions et de secrets dangereux pour l’équilibre de la planète.

La République démocratique du Congo a essuyé trop de vagues meurtrières, tant en terme des épidémies et pandémies floues( Ebola, Covid 19, Mpox, etc), des cycles électoraux agités, de gouvernance controversée malgré des multiples coopérations multisectorielles avec les puissances étrangères et, enfin, la chronicité insolite d’une insécurité croissante avec les groupes armés qui encadrent le pillage des ressources naturelles. Tous les ingrédients de l’implosion et de l’explosion d’un état voué à l’échec sont présents.

Aux africains, surtout l’Union Africaine de comprendre que l’avenir du continent se joue et cela, avec la complicité d’autres africains pour renouveler une recolonisation.
La rédaction.
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