Desengorgement des prisons pour débordements des récidivistes relaxés.
Justice et Société.
Réfléchir avant d’agir ! Telle est une expression que l’on aura, du moins pour tous ceux qui ont été assidus en classes du niveau primaire, tellement lu et entendu.

Pour aller droit au but, il y a lieu de déplorer, actuellement, l’opération de désengorgement des prisons du pays telle qu’elle s’effectue par le ministre d’État, ministre de la justice et Garde des Sceaux.

S’il était nécessaire de relaxer tous ces détenus, il n’a pas été prudent de ne pas avoir évalué au cas par cas.
Combien, parmi les relaxés, ont été repris pour les mêmes causes ?
Plusieurs.

C’est dire que l’on a déshabillé Saint Pierre pour rhabiller saint Paul. On aurait pu empêcher la recrudescence des agressions nocturnes dans les communes depuis le retour des criminels qui ne semblent pas avoir saisi la chance qui leur a été donné pour s’affranchir de leurs péchés.

Ce que leur séjour pénible dans la prison n’aura rééduquer personne !
Il faudrait revoir tout le système carcéral quant à cette obligation de l’État face à cette catégorie des parias de la société. Sinon, à quel ça servirait d’enfermer, pendant des années, des individus qui n’apprennent rien et ne paient pas convenablement leur dette à la justice ?

Tous les Centres Pénitentiaires de rééducation de la république, structures sensées discipliner les malfrats et individus fautifs du non respect des lois de l’État, ne font pas ce que l’on attend d’eux au regard des résultats qui s’ensuivent.

L’indulgence n’a plus rien de bien, devons et de juste pour tous les récidivistes repris dans les sous-commissariats de la police nationale congolaise. Ils sont légion, apprend-t-on, qui retombent dans les mailles des services de contre-banditisme.

C’est dire que la majorité des détenus ayant bénéficié de l’élargissement de la part du ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, dans le cadre de sa politique de désengorgement des prisons et lieux de détention, sont revenus à la case départ en moins de trois mois de leur libération.

Cette grâce n’aura servi à rien d’autre que relancer la criminalité car, les mêmes forfaits sont réédités dans les mêmes coins et dans les mêmes circonstances.
Incroyable mais vrai !

Tous ces ennemis de la paix sociale se sont moqués de la faveur de l’État et de la décision, comme si l’État avait été dupe, comme si, d’une certaine manière, le ministre ne devrait plus poursuivre tel qu’il le procède.
Il renvoie dans la cité une race perfide et perdue à jamais. Aussi, il expose plusieurs justiciables à des rancunes et revanches qui lui échappent.

Il faut donc, revoir le processus !
Conclusion. La relaxation massive des détenus des prisons a entraîné plusieurs récidives criminelles. Ce qui est une chose à déplorer. Il faut donc réajuster cette opération, pendant qu’il est temps, sinon plusieurs quartiers des villes du pays vont replonger dans la panique des bourreaux relâchés par la clémence de l’État censé assurer la sécurité.

En particulier, pour la ville de Kinshasa où le banditisme urbain était très actif, les autorités doivent appliquer des mesures spéciales et plus pratiques pour réellement rééduquer cette catégorie des malfrats.
La rédaction.
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