De l’Emploi décent et digne pour les congolais dans leur pays, vœu du gouvernement.
Société.
De l’Emploi décent et digne pour les congolais dans leur pays, vœu du gouvernement.
Le cinquième Conseil des ministres du gouvernement national a mis en orbite plusieurs recommandations à l’orientation de plusieurs ministres quant à certaines exigences et questions sectorielles.
Au nouveau ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa Nametu, il revient de redorer les statuts des travailleurs congolais employés par les employeurs étrangers. Les conditions d’engagement ou de sous- de nos compatriotes laissent à désirer depuis des longues années.

Les différentes autorités compétentes pour rétablir l’équilibre et la considération de la législation sociale n’ont jamais obtenu gain de cause pour les nationaux. C’est scandaleux et impensable qu’un tel laxisme coupable perdure.
Conscient de cette injustice sociale, le ministre de l’Emploi et du Travail, a présenté une note relative à l’ accord d’un moratoire de 60 jours aux employeurs, étrangers et nationaux, afin qu’ils prennent des mesures pour régulariser leurs situations au sein de leurs entreprises respectives.
Conformément aux articles 5 et 6 de l’ordonnance révisée 77-383 du 29 décembre 1977 du Code du travail, relative à la protection de la main d’œuvre nationale contre la concurrence étrangère, cette décision contribue à la protection des emplois profitant aux nationaux au détriment de la concurrence de la main d’œuvre étrangère.
La législation en la matière est claire et stipule que le pourcentage autorisé au sein des sociétés exerçant des activités en RDC est indiqué dans l’arrêté n°121/CAB.MlN/TPS/112/2005 du 26 octobre 2005. Malheureusement, sur le terrain du travail dans les entreprises en RDC, c’est la jungle et la traite des employés au grand jour, pire, avec la bénédiction des instances censées réprimer les violations du code de travail en vigueur.

Notre pays est presque le seul au monde où les opportunités d’emplois échappent plus à la main d’oeuvre locale qui est remplacée par une main d’oeuvre importée et autorisée par les services migratoires. Cet état déplorable de violations des droits du travail des congolais et congolaises fait qu’actuellement, on retrouve plusieurs étrangers à des postes de maîtrise dans les entreprises à concurrence d’une main d’oeuvre locale reléguée aux basses besognes.
Le ministre de l’Emploi et du Travail a renseigné que la création d’emplois passe essentiellement par la protection des emplois existants et la capitalisation des opportunités offertes par les employeurs au profit des nationaux.

C’est une injonction, d’où, endéans les 60 jours qui suivent, à dater du cinquième Conseil des ministres du vendredi 12 juillet 2024, un contrôle sera diligenté sur toute l’étendue du pays pour s’assurer de la stricte observance de cette règlementation ainsi que des sanctions pour les employeurs non en règle.
A bon entendeur salut !
Guy ILUNGA KABAMBA
Share this content:



Laisser un commentaire