Appel à Candidatures pour l’UNPC: Guéguerre déclenchée.

Presse et communication.

Appel à Candidatures pour l’UNPC: Guéguerre déclenchée.

l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC, est en voie de se reconstituer de fond en comble. C’est, avec l’occasion du congrès imminent, que les professionnels des médias et de la communication vont élire les nouveaux représentants de la communauté parmi les candidats déclarés.

Cependant, un malaise est apparu dans l’air depuis le recalage de certaines candidatures dont celle de l’actuel président fédéral de l’UNPC/Kinshasa, le journaliste Jean Marie Kassamba, pour défaut des diplômes et de nationalité.

Ce qui gêne. Alors qu’on n’ y est pas encore, les signes des mauvais présages pour le climat du congrès, se profilent déjà dans certaines réactions et protestations. Certains prétendent que le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, serait celui qui a pris la décision de recaler des candidats.

Pour quelle raison ?
Allez savoir !
Est-ce possible, vraiment qu’il puisse en arriver là ? C’est trop fort, pour les autres, qui refusent de laisser cette accusation qui offense la qualité du ministre. La commission de traitement des candidatures de l’UNPC a justifié les raisons du rejet des candidatures. Les recalés ont, eux aussi, été avisés d’user du droit de recours pour tenter d’inverser la décision avec des arguments convaincants. Autant s’en tenir à cette disposition que détourner le sujet à un conflit qui ne se mérite pas à ce niveau de la presse.

On devrait pouvoir éviter de telles allégations qui ternissent la profession. Que les recalés usent des moyens légitimes pour annuler le verdict du traitement des candidatures et pas impliquer une main noire dans le processus.

Le congrès doit se tenir dans la quiétude. Il y a peu, des rumeurs faisaient état des manoeuvres dans le financement, à présent, ce sont des soupçons sur l’objectivité du processus de validation des candidatures et, demain, que va-t-on nous chanter encore ?
Qu’untel n’a pas été bien élu ?
Et puis, quoi encore !?

Il est temps de nous recadrer dans notre profession. Ce serait une honte de plus, pour nous les journalistes, que de nous abaisser à de telles turbulences.

La rédaction.