Santé publique : La mauvaise foi du Gouvernement radicalise le SYNAMED en grève générale dès ce samedi 28/12/2024.

Le Syndicat National des Médecins, via le Dr Patrick Boloko, secrétaire exécutif provincial, annonce, par un communiqué rendu public le 27 décembre, un mouvement de grève radicale, à partir du samedi 28 décembre 2024 dès 7h30, sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, exceptées les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sous état de siège ainsi que dans les banques de sang.
Cette décision est consécutive à un constat amer. Il apparaît qu’après plusieurs non-respect, par le Gouvernement congolais, partie prenante aux assises de Bibwa, à honorer sa part de contrat consistant à la paie complémentaire couvrant les mois d’octobre, novembre et décembre 2024, les médecins congolais, qui sont des êtres humains ayant des droits et des responsabilités, sont contraints de s’engager dans cette voie extrême.

Le communiqué du SYNAMED précise que, selon des sources d’information en sa possession, les ordres de paiements informatisés, relatifs à toutes ses rubriques signées à Bibwa le 19 octobre dernier, seraient sur la table de Monsieur le ministre des Finances depuis plusieurs jours. Mr Doudou Fwamba Likunde, actuel ministre des Finances, à suivre les réseaux sociaux, serait le Moïse or, avec la situation bloquée des médecins, c’est une belle ironie sur la personne que l’on encense d’une part quand, d’autre part, il est à l’inverse. Comme c’est dommage !
La gloire, en RDC, est très singulière. Pire, le 12 décembre dernier, le Chef de l’État devant le Congrès, avait confirmé le paiement des agents du secteur de la santé. Et au 28 décembre 2024, aucune de cette catégorie n’a touché à cette paie complémentaire.

Ce n’est plus à considéré telle une indifférence dont fait montre le Gouvernement de la République face à ce qu’ils qualifient de «souffrance des médecins congolais en particulier et des tous les agents du secteur de la santé en général»; c’est de la » mauvaise foi pure et simple ».
Que le Chef de l’État et le gouvernement, comme la population, prennent conscience de tout ce qu’il adviendrait aux différents services liés à la santé universelle et à la gratuité des soins maternels.
C’est un comble !
Les pauvres médecins avaient lancé, on s’en souvient, un mouvement de grève au début du mois d’octobre 2024. Finalement, le 19 octobre à Bibwa, le Synamed, avec ses pairs, avaient conclu avec le Gouvernement de la République, une sorte de moratoire avec un » service minimum » qui garantissait l’exécution de leurs revendications dans un délai convenu de commun accord.
Aujourd’hui, le constat malheureux de non-respect des engagements plusieurs fois pris par le gouvernement démontre à quel point la santé publique n’est pas une priorité en lieu et place d’autres préoccupations plus politiques.
La rédaction.
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