Relance de la MIBA S.A: Dissensions internes UGP-Comité de gestion Miba, non à la confusion !
Relance de la MIBA S.A: Dissensions internes UGP-Comité de gestion Miba, non à la confusion !
C’est connu et ce n’est pas un débat que la responsabilité de la relance de la MIBA S.A relève non seulement du Comité de gestion( pour la coordination), c’est-à-dire la direction générale et le conseil d’administration, mais aussi de l’engagement de la présidence de la république, personnellement du Chef de l’État qui a associé une structure ad-hoc, dénommée UGP ( Unité de Gestion du Projet D’appui financier de l’État pour la relance des activités de la MIBA), (pour le contrôle),

précisément pour accompagner et juger de la pertinence de l’orientation de la politique de gestion des fonds, bref, veiller à la traçabilité des 50 millions de dollars américains alloués à l’entreprise pour sa relance qui a trop duré.

Il faut que les choses soient claires et précises quant au mode opératoire en ce qui concerne les priorités. L’UGP et le comité de gestion de la MIBA S.A doivent absolument composer au lieu de vouloir travailler en chiens de faïence.

C’est de l’avenir de milliers d’employés, du ressort de l’économie nationale, du socio-professionnel toute une province qu’il s’agit ici et, non des intérêts d’individus particuliers !

Plusieurs observateurs avertis et avisés, notamment les notables de la province du Kasaï Oriental avec le véritable gardien du temple et encadreur inconditionnel de la relance effective de la MIBA S.A, à savoir l’entreprenant fils de la province Aimé Louis Kayembe Kay’Kong, qui montent au créneau.

Il s’agit d’éveiller la conscience des uns et des autres à cette nécessité de collaboration honnête, sincère et salutaire des structures publiques responsables, à savoir : l’UGP et la MIBA.

Il ne peut pas y avoir des initiatives séparées pour impulser la relance de la MIBA S.A car, la cohésion managériale est nécessaire pour établir une synergie ordonnée et coordonnée.

A cet effet, nous déplorons l’incident du 10 mai dernier, en présence du ministre des Finances, S.E. Doudou Fwamba, incident qui a mis à nu le conflit qui existe entre le comité de gestion de la MIBA et l’UGP quant aux compétences et rôles de chacun. C’est une chose à bannir, tel que l’encadreur de la relance de la minière de Bakwanga, Aimé Louis Kayembe Kay’Kong, le dénonce tous les jours.

Point n’est besoin de redéfinir les fonctions de L’UGP comme du comité de gestion de la minière de Bakwanga sinon, c’est une confusion inutile que les ennemis du progrès mettent en œuvre pour saboter la dynamique chère au Chef de l’État qui l’a voulue en personne.

Aujourd’hui, trop de temps a été perdu, à faire du sur place, depuis l’annonce de cette relance et l’allocation des fameux 50 millions de dollars américains pour ce faire !
Créer une crise entre les structures engagées dans cette relance est scandaleux car, l’UGP est un organe d’appui à la gestion en ce qui concerne le contrôle et la traçabilité de l’ordonnancement des décaissements des fonds. L’UGP est une structure qui garantit une opérationnalisation transparente et conjointe avec l’exécutif de la MIBA incarné par le comité de gestion générale en participation du conseil d’administration.

Pour éviter certains laxismes opératoires dans l’exécution des actions et initiatives, le gouvernement congolais a renforcé cette relance en plaçant l’UGP, au titre de la technicité, dans la chaîne d’exécution des projets, cela, au niveau du ministère des Finances, autorité de cession des fonds pour la MIBA S.A qui relève de la tutelle du ministère du Portefeuille.

Il convient de noter que les fonds alloués à cette relance de la MIBA, suivant les dispositions techniques, doivent être gérés dans une concertation des structures établies, pour ne pas dire, une gestion conjointe de deux autorités du gouvernement, celles relevant des ministères des Finances ( UGP) et du Portefeuille( MIBA S.A). Il n’y a pas débat !

Après l’évaluation en cours avec les partenariats Botswanais et sud-africains, il y a urgence d’accélérer la concrétisation de cette relance dans l’accompagnement prévu à la MIBA S.A par l’UGP, une disposition procédurale qui ne doit souffrir d’aucune pesanteur pratique.
En conclusion. A ce jour, aucun chronogramme fixe et unanimement adopté par le consensus obligatoire UGP-Comité de gestion MIBA S.A n’est mis en branle parce qu’il y aurait des dissensions et divergences d’orientations managériales dans le chef des structures principales. Ce qui est surprenant est que l’on ne peut comprendre les blocages et la conflictualité entre deux instances complémentaires que sont l’UGP et le comité de gestion de la MIBA S.A!

Les défis sont tellement énormes pour se distraire dans une cacophonie des responsabilités qui sape la bonne collaboration attendue entre l’UGP-MIBA! On devrait rapidement résoudre un chapelet d’obligations, proposées par ceux( Aimé Louis Kayembe Kay’Kong l’inconditionnel Gardien du temple et autres notabilités ainsi que parlementaires) qui suivent de près l’évolution de la relance, des recommandations primordiales suivantes:
. La question en souffrance des décomptes finals des anciens retraités qui ont déjà introduit leur mémorandum depuis février 2025 à l’UGP.
. Le paiement des décomptes finals des retraités.
. L’apurement des arriérés de salaires des agents actifs.
.La cotisation sociale pour la prise en charge des retraités par la CNSS.
.La paie d’une rente de survie en faveur des pensionnés et les familles de ces derniers qui croupissent dans une misère indigne après de bons et loyaux services rendus à l’entreprise.
.Le renouvellement du personnel, à absolument rajeunir pour mieux relancer le personnel à recruter, est indispensable.
.Le rappel de certaines expertises précieuses( certains retraités dont les compétences managériales et techniques ont servi la MIBA) pour mettre à profit leur expérience en faveur des nouvelles générations.

En termes clairs, la dynamique des grands notables du Kasaï Oriental via le notable Aimé Louis Kayembe Kay’Kong,

véritable gardien du temple et très à cœur de revoir rayonner la MIBA, ce joyau de l’économie nationale et fer de lance de la province du Kasaï Oriental.

Ceci doit se faire dans l’ordre et le respect des engagements dans le dynamisme insufflé par le chef de l’État.

Non seulement l’enjeu est capital pour remettre sur pied des valeurs locales de la chère province, il est important que les différentes parties mettent de côté leurs humeurs et prennent plus de conscience professionnelle et patriotique pour rencontrer la volonté du Chef de l’État qui leurs a fait confiance et pu démontrer son engagement et sa volonté avec cet acompte de 50 millions de dollars américains.

Il est temps de bannir les incompatibilités d’humeur individuelle et se mettre au travail sérieux. Enfin, les notables du Kasaï Oriental, ensemble avec la population, aimeraient très vite voir, en cette période de saison sèche, des résultats palpables comme les nouveaux engins acquis sur place en action sur le terrain du polygone et une production exemplaire des diamants de niveau salutaire.

La rédaction.
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