RDC: Lutte contre la corruption, Dignité Humaine ASBL et GIZ lancent officiellement, le 23/1/2025, un outil numérique  » To Fungola Miso ».

La réunion de validation de l’outil de sensibilisation du projet ‘’Tofungola miso’’ mis sur pied par la Dignité Humaine ASBL en partenariat avec la GIZ-Coopération Allemande a vécu à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Lutte contre la Corruption et les Flux Financiers Illicites en sigle (LuCoFFI). Réunion d’évaluation organisée à l’attention de la société civile et les représentants des institutions étatiques œuvrant dans la lutte contre la Corruption.

Pendant cette journée, Madame Elodie NTAMUZINDA W’Igulu qui porte ce projet en qualité de Coordonnatrice a remercié les invités et le representant personnel de la ministre des droits humains pour leur participation active à cet atelier combien important pour la République.

Elle a révélé que la Dignité Humaine Asbl est une plate-forme d’initiatives locales qui oeuvre pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Nous devons promouvoir nos droits pour bien vivre dans cet environnement ou, la corruption est institutionnalisée.

Pour cette dame d’action, cet atelier veut un cadre de réflexion, d’innovations et d’actions en faveur de ses membres et de la population entière pour un développement harmonieux.

Sans doute, elle a fait savoir que c’est outill numerique sera lancé officiellement le 23 janvier 2025. Elodie Ntamuzinda initiatrice du projet l’a dit lors de deux seances organisées par la Dignite Humaine Asbl en faveur de la société civile et les responsables des institutions, au Restaurant 19 à Gombe.

Pour la Conseillère Technique pour la Coopération Inter-institutions et Internationales d’un Projet Lutte contre les Flux Financiers Illicites en RDC (LuCoFFI -GIZ), madame Caroline Kakuta Ngalula, cet outil numérique va contribuer dans le processus de lutte contre la corruption et la circulation des flux financiers illicites en RDC.

Convaincu des résultats positifs attendus, la GIZ a décidé de soutenir la Dignité Humaine Asbl pour qu’ensemble, le pays améliore sa gouvernance a-t-elle précisé.

Avec l’outil proposé, l’approche souhaitée est de faire périodiquement le point sur les avancées et les entraves de l’action publique dans ce domaine précis afin d’appuyer la République Démocratique du Congo à bien réaliser ses engagements au niveau sous-régional, régional et international pour le Développement durable de la RDC a ajouté Caroline Kakuta Ngalula.

Le Directeur de Cabinet adjoint de la Ministre des droits humains Bora Kamwanya estime qu’il est urgent et nécessaire d’engager toutes les forces disponibles pour lutter contre ce fléau.

Avant de cloturer les travaux de cet atelier, le représentant personnel de la ministre des droits humains Bora Kamwanya a encouragé la Dignité Humaine Asbl à poursuivre des telles actions pour atteindre toutes les couches de la population.

Je pense que la vulgarisation des textes légaux relatifs à la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive ainsi que la circulation des flux financiers illicites est nécessaire dans un pays ou des scandales financiers sont denoncés chaque jour dans les réseaux sociaux a insisté le Dircab Adjoint de la ministre des droits humains Chantal CHAMBU MWAVITA.

Rappelons que ce projet sera réalisé dans 6 provinces de la RDC durant 12 mois dans une approche interactive d’apprentissage. Il sagit des provinces ci-après : Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kongo Central, Haut-Katanga et Lualaba.

Le débat a enrichi cet atelier qui s’est terminé par la prise des photos de famille et cela dans la convivialité.

Les institutions impliquées dans cette lutte :

Au delà de la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale et le Sénat, la Dignité Humaine Asbl a besoin d’un apport considérable de :

• La Cour des Comptes,
• Le Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, Le Ministère des Droits Humains,
• L’Inspection Générale des Finances (IGF), la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF), le Fonds National de Lutte Contre les Crimes Organisés (FOLUCCO)
• Le Comité de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux (COLUB), l’APLC (Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption), l’OSCEP (Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle), la CICM (Cellule d’Innovations et de Changement des Mentalités), le Réseau des Parlementaires Africains Contre la Corruption (African Parlementarians Network Against Corruption, en sigle (APNAC).

Thierry Kasongo Muyumba. (Pour Olympus médias RDC).