RDC: Les cas de Monkeypox(variole du singe) déjà, dans 23 provinces !?

Santé publique.

RDC: Les cas de Monkeypox(variole du singe) déjà, dans 23 provinces !?

C’est une alerte rouge qu’il faudrait mettre en place dans les 26 provinces du pays à cause des cas de la variole du singe signalés presque partout.

C’est à prendre au sérieux. Cette affection cutanée entraîne une mort rapide avec des capacités de grande contamination. Selon les rapports sanitaires consultés, le Monkeypox est officiellement répandus dans 23 provinces de la république démocratique du Congo.
C’est déjà une épidémie qui menaçante vu qu’il y aurait déjà, à peu près, 450 victimes.

Ces personnes seraient mortes de cette étrange maladie qui présente des symptômes effrayants : Pustules sur tout le corps, fièvres fortes,…
Le ministère de la santé publique devrait multiplier des campagnes d’information et de sensibilisation sur cette maladie contagieuse que la majorité de la population méconnaît et ne découvre qu’à travers les articles commentés dans les réseaux sociaux. Une alerte rouge devrait être sonnée dans le public pour prévenir les risques d’une propagation rapide. Si l’on dénombre, à ce jour, 11.166 cas suspects dont 450 décès soit une létalité de 4%, ce qu’il y a lieu de tirer absolument la sonnette d’alarme !

Ce n’est pas assez que cette menace pour la santé publique soit abordée au dernier conseil des Ministres du vendredi 19 juillet dernier par le Ministre de la santé Roger Kamba qui a rapporté que des actions étaient en cours pour endiguer la maladie.

Quelles actions précises ? Depuis combien de temps ? Où exactement ? Quelles mesures de protection de la population dans l’environnement des cas signalés ont été arrêtées ?
Les manœuvres survenues lors de l’épidémie du Covid 19 sont encore dans les mémoires ! Personne ne veut revivre ou faire les frais d’une inconscience et légèreté des soi-disant responsables de la lutte parce que l’expansion des cas est une véritable préoccupation quant à une éventuelle propagation.

D’ailleurs, pour ce faire, nous avons appris et compris la gravité de la situation lorsque l’Union Européenne a décidé de verser 1 million d’euros pour soutenir la lutte contre cette variole dite du singe ou Monkeypox. Il y aurait d’autres fonds d’appui des partenaires qui sont dans la chaîne des actions déclarées, de manière globale, par le ministre de la santé.

On ne lui fait pas déjà un procès de mauvaise intention mais, au regard d’une autre épidémie locale qui préoccupe les congolais, celle des détournements qui se suivent et se déroulent comme dans un concours de celui qui volera le plus, tout est à garder des réelles suspicions sur la nature des responsables congolais qui continuent de démontrer leur mépris de l’intérêt commun par un égoïsme déconcertant et criminel.

Pour le bilan des provinces, la province de l’Equateur serait la plus touchée d’entre les 23 provinces du pays où la maladie est signalée.
Nous insistons sur les précautions à prendre pour éviter que les appuis financiers des partenaires et bailleurs de fonds soient dispersés dans les poches des assassins en col blanc.
Il faut bien ouvrir les yeux sur la destination et l’utilisation de tout cet argent qui nous vient de l’étranger où des cas sont déjà détectés et efficament combattus. C’est un risque mondial à craindre comme Ebola, Covid 19, la peste,…

Autre inquiétude, le Monkeypox serait, en fait, une affection établie à l’échelle du continent. En Ouganda, la maladie y est apparue il y a bien plus longtemps de manière récurrente.

Avec l’instabilité qui règne à l’est et qui entraîne des deplacements incessants des populations au niveau des frontières avec les pays voisins dont l’Ouganda, il est impérieux de prendre plus que de la conscience pour comprendre l’urgence de renforcer la lutte et une prévention maximales contre la variole du singe en Afrique où il existe un retard sérieux dans les mécanismes des réponses aux épidémies.

Cela est dû aux insuffisances logistiques des moyens de santé publique de manière générale. Pas assez d’hôpitaux équipés en temps normal, pas assez de médecins spécialistes en provinces, pas de médicaments appropriés aux cas rencontrés, bref, le déficit complet dans les dispositifs médicaux de contrôle et surveillance sanitaires.
Soyons sérieux !
La santé n’a pas de prix pour la vie humaine qui est sacrée en tant que son de DIEU.

Guy ILUNGA KABAMBA.