RDC. Intérieur : Insécurité généralisée… préméditée ou conséquente !?
Insécurité.
Chaque jour qui passe, on note ou apprend des cas d’insécurité civile et publique, de vols et braquages, de viols sexuels et de violences de malfaiteurs, d’agression, de tueries et massacres humains, bref, toutes les formes d’infractions les plus reprehensibles s’alignent dans l’actualité courante de la République démocratique du Congo. De là à figurer sur la liste noire des pays à hauts risques, ça n’étonnera personne.

Cependant, il convient de chercher à comprendre, pendant que les services concernés luttent pour rétablir l’ordre et mettre la main sur les auteurs de tous ces crimes, l’explosion comme la fréquence de cette hyper criminalité soudaine.

Il faut tout de suite le dire que l’origine politique a une grande part de responsabilité dans cette augmentation des cas d’insécurité généralisée.
Pour preuve, les rébellions militaires, les milices et groupes armés sont tous d’une obédience politicienne qui cache son jeu derrière des revendications d’intérêts mitigés.

En quelque sorte, ce sont donc des exactions commises en conséquence des projets de déstabilisation préméditée. A ce titre, nous voilà édifié sur la cause des assassinats et des victimes dans les zones où ces forces négatives opèrent.

Quant aux autres zones non occupées, nous avons tendance à croire qu’il s’agit, à la fois, des conséquences politiciennes et d’une opportunité, saisie et exploitée par des malfrats patentés, pour créer un climat propice à leur exercice habituel; mis à part des raisons dûes au chômage, délinquance, oisiveté et désœuvrement,…

Seulement, il y a plusieurs catégories de malfaiteurs en interne : Opposants politiciens déterminés à nuire aux institutions en place et disposés à toutes les compromissions contre l’État, militaires indisciplinés déserteurs et policiers inciviques incontrôlés, civils récalcitrants tels les Kulunas et voyous occasionnels, miliciens Mobondo,…
C’est une impressionnante galerie d’individus qui se regroupent, les uns en cravate et malette, tandis que les autres sont armés de fusils, de machettes, avec des sandales voire même pieds nus,…

C’est assez surprenant cette vague des bandits ( braqueurs, pour exemple), qui sévissent dans la capitale de jour comme de nuit, le font avec une audace très inquiétante !
Pourquoi ces bandits n’ont-ils pas peur des services de sécurité pour opérer avec une telle aisance aussi déconcertante ?!

Un ancien responsable de la sécurité aurait déclaré que lorsque » les services de sécurité peinent à arrêter des malfrats, ce que ces services sont infiltrés ! »
Hypothèse ou affirmation ?

Beaucoup de nuances sont possibles dans cette déclaration qui ouvre de multiples spéculations et interrogations sur les raisons de cette soudaine hyper insécurité urbaine et criminalité généralisée en République démocratique du Congo où se déplacer, à pied, en transport, en milieux urbains et ruraux expose à de graves incidents.

Sans doute, il y a des volontés clandestines fermes qui s’efforcent d’empoisonner systématiquement la paix sociale. Certaines réactions politiciennes, surtout, l’indiquent mieux.

Il faut identifier les vrais auteurs intellectuels de ces entreprises contre l’ordre civil tout en décourageant, sévèrement, les malfaiteurs occasionnels qui profitent de la tourmente générale, causée par la politique, pour mettre en œuvre leurs opérations de brigandage.

Puisse l’État prendre des dispositions spéciales contre les agents et éléments des services de sécurité qui seraient complices de telles infractions sur toute l’étendue du territoire national.

Il y va de l’intérêt commun. Réprimer avec la rigueur la plus exemplaire pour punir ces traîtres contre l’autorité établie.
Il faut vite réagir car, la peur se répand dans la société.
La rédaction
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