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Province du Sud-Kivu : Le torchon brûle entre les dépositaires et la Bralima.

Province du Sud-Kivu : Le torchon brûle entre les dépositaires et la Bralima.

Et oui!! Le torchon brûle vraiment entre les dépositaires des boissons et la Bralima, filiale de la ville de Bukavu qui est la principale unité des productions de la province. Crainte des effets collatéraux à l’échelle nationale.

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L’association des dépositaires des produits Bralima ADPB annonce une journée sans produits Bralima dans la ville de Bukavu ce samedi 21/12 pour dire non à la hausse de la bière sans motif valable.

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Cette hausse en fin d’année, en la ville de Bukavu, qui produit déjà d’énormes mauvaises conséquences dans l’opinion publique et les autres opérateurs économiques tentés d’en faire autant avec les autres produits, contredit le gouvernement central qui a, il y a moins d’un mois seulement, en date du 9 décembre dernier, annoncé avoir pris des mesures pour faire baisser le taux des prix des besoins les plus recherchés.

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A Madame la première ministre, Judith Sumwina Tuluka et au ministre d’État à l’économie, Daniel Mukoko Samba, de prendre leurs responsabilités face à cette attitude décriée par la population de Bukavu.

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Le ministère de l’Economie nationale avait promis d’intensifier des contrôles économiques comme bouclier contre la spéculation et pour protéger les droits des consommateurs quant aux pratiques commerciales, à la transparence, au respect de la réglementation en matière de prix et du respect des règles de concurrence.

Pour le cas qui concerne, il semble qu’il en est autrement. Pendant que nos compatriotes du Sud-Kivu protestent et s’engagent à un boycott des boissons de la Bralima, à Kinshasa, c’est la confusion totale pour la cadence des prix. Par exemple, le tout dernier produit lancé par la Bralima  » Tiger » ne rugit pas au prix qui est marqué sur les affiches publicitaires : 2500 francs congolais ! On le vend par les dépositaires à 3000 FC.

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N’en parlons pas des vieilles bouteilles qui sont écoulées à des prix différents sauf à 2500 FC. Il faut savoir qu’il ne s’agit pas que des boissons. Il existe un autre paradoxe kinois.

Nouveau paradoxe kinois.

Il est vrai que, côté vivres, rien n’a changé dans les marchés publics. Avec les petits revendeurs, c’est le statu quo or, plusieurs opérateurs économiques se sont appliqués de réduire le taux des marchandises aux pourcentages convenus avec le gouvernement via la Fédération des Entreprises du Congo,FEC.

IMG-20241210-WA0015 Province du Sud-Kivu : Le torchon brûle entre les dépositaires et la Bralima.

Cet accord signé à la Primature, sous l’égide de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le lundi 9 décembre 2024, avait prévu la réduction des prix de produits essentiels tels que le poisson frais, le poisson salé, le lait, le sucre, la viande, les cuisses de poulet et le riz. Bien que les boissons n’ont pas été cité, la décision du Gouvernement de réduire certains prélèvements fiscaux, permettant ainsi aux consommateurs de bénéficier de prix plus accessibles, peut s’apparenter à certaines exonérations des produits importés pour la fabrication des boissons d’où, des remises pourraient se justifier à la place d’une majoration infime soit-elle !

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Lorsqu’on a lu l’esprit du décret signé, par Madame la première ministre, relatif à la lutte contre la vie chère, on croyait entendre essentiellement qu’il s’agissait d’obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Hélas, non! Certains opérateurs ont respecté, cas des pétroliers, tandis que d’autres suscitent des réclamations.

Wait and see.

La rédaction.

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