Politique et intégrité nationales : Ce qu’il faut dire et ne pas reconnaître en RDC !
Politique nationale.
La politique en République démocratique du Congo semble se frayer un autre chemin que celui qu’instruit la science en question. C’est au drame shakespearien plutôt que l’on peut apparenter les intrigues politiciennes congolaises tellement les revirements des positions concurrencent la vitesse d’un tourniquet.

Alors que l’on rêve d’une démocratie, les acteurs politiques s’endurcissent dans les caractéristiques d’un système particulier qui se résume à des bousculades politiciennes où rancunes, traîtrise, compromissions, règlements des comptes, pièges, cabales, manipulations, intimidations, quoi encore, se multiplient.

Les congolais, à cette allure des cas subversifs à l’autorité établie, risquent de figurer comme les citoyens les moins patriotes à leur propre nation!
On commence à comprendre les motifs de toutes les tourmentes qui agitent les institutions locales en observant les comportements de plusieurs responsables et anciens responsables de l’État. Comme c’est déplorable qu’une personnalité tourne et retourne sa veste plusieurs fois au point que la veste se craquele dans le vertige de son égoïsme.

Que faut-il en redire ?
La classe politicienne congolaise, de l’indépendance à ce jour, est passée à côté de l’essentiel pour l’intérêt commun et supérieur de la nation.
Lequel d’entre ces pionniers et héritiers de l’indépendance à réellement fait preuve de sacrifice positif pour honorer la fameuse date du 30 juin 1960?

Lumumba, le héros trouvé par ses propres bourreaux qui continuent d’exploiter son rêve pressé et précoce, n’est plus qu’une coquille vidée de sa substance idéologique régénératrice pour les nouvelles générations, si et seulement si l’on peut dire toute la vérité sur son assassinat et, non sa mort !

Les congolais se sont fourvoyés à cause de la dérive du contrat politique local qui n’a jamais été respecté par les acteurs politiques vis-à-vis du peuple congolais.

Il n’y a plus rien à reconnaître dans cette architecture institutionnelle congolaise qui n’est pas à l’honneur dans l’administration de l’État concerné vu le volume et la fréquence des violations constitutionnelles.
C’est à croire que personne, en République démocratique du Congo, connaît réellement pourquoi il est à la place qu’il occupe !?

La révolution qui s’impose pour changer ce péril qui accélère le suicide collectif des congolais est l’urgence d’une conscience à forcer dans le mental populaire.

Cette conscientisation implique des conditions très coercitives et pénales qu’il faut intégrer dans l’appareil même et à tous les niveaux, sinon, dans les jours à venir, personne n’écoutera les injonctions de personne ! C’est dire qu’aucune autorité ne vaudra.

Il y a fort à craindre que la dégradation générale se cimente dans les esprits à un point irréversible ou difficile à renverser.

Que l’État s’organise pour honorer sa raison d’être, son rôle et sa définition dans la conscience populaire de tous les congolais, sinon la fin est certaine.
C’est ça le plus capital.
Guy ILUNGA KABAMBA.
Share this content:



Laisser un commentaire