« Nous voulons que le monde reconnaisse notre capacité à réguler le climat…cette reconnaissance s’accompagne des retombées  » Mme Marie Nyange Ndambo, Ministre de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du Climat, RDC.

Belém, au Brésil, concentre en ce mois de novembre toutes les options pratiques et possibles pour harmoniser les vues et perspectives des acteurs et actrices concernés par tous les enjeux liés à la lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle mondiale.

Si les pays pollueurs ne prennent pas très vite leurs responsabilités face aux engagements vis-à-vis des pays capables de résoudre les problèmes climatiques avec leurs conséquences sur l’environnement planétaire, il risque d’être trop tard d’ici quelques années.

Pour dire vrai, il faut agir absolument et vite. C’est une urgence qui s’impose.

Au niveau de la République démocratique du Congo, valablement représentée par Mme la ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, la professeure Marie Nyange Ndambo, l’heure s’est présentée d’affirmer davantage que son pays, la RDC demeure, aujourd’hui et depuis, déterminée à obtenir une reconnaissance internationale du rôle crucial qu’elle joue dans la lutte contre le changement climatique.

Mme la Ministre l’a clairement exprimée dès l’ouverture des travaux de la COP30 à Belem. Pour elle, il s’agit de souligner la nécessité que cette reconnaissance s’accompagne de retombées concrètes pour le pays.

« Nous voulons que le monde reconnaisse notre capacité à réguler le climat. Nous voulons aussi que cette reconnaissance s’accompagne des retombées », fin de citation.

Qu’est-ce que cela veut dire exactement ?

Ces retombées sont destinées à atteindre directement les communautés locales et les peuples autochtones, afin de soutenir leurs efforts de conservation engagés depuis des millénaires.

Le voeu déclaré traduit littéralement la volonté profonde du président de la République démocratique du Congo, S.E. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nom duquel la ministre a réitéré l’engagement de la RDC à défendre cette position pour que ses forêts soient maintenues en bon état, afin d’assurer ainsi la pérennité de leurs bénéfices pour les générations présentes et futures.

Pour ce faire, deux initiatives majeures seront mises en avant :
Le Couloir vert Kivu-Kinshasa : Une initiative unique au monde qui permet au pays de conserver plus de 30% de son territoire national pour l’humanité.

« La Forêt c’est nous » : Une initiative complémentaire.
Ces deux initiatives capitales et décisives de la République démocratique du Congo entendent renforcer le rôle du pays-solution face aux changements climatiques qui menacent la terre entière donc, l’espoir de vie de milliards de personnes.

La ministre de la RDC a promis d’user et utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire de cette COP30 une véritable tribune pour la voix de la RDC. Ceci permettra d’attirer l’attention sur les particularités bénéfiques du pays et les financements nécessaires à la protection de ses forêts et au développement socio-économique de ses communautés qui sont inconciliables.

« Nous sommes en train d’apporter l’innovation en ce qui concerne le marché de carbone. Le Président de la République a pris l’initiative de mettre en place l’Autorité de régulation du marché carbone. Nous voulons à travers cet auditoire montrer que nous organisons notre marché carbone, de manière compétitive. Personne ne pourra plus vendre les crédits générés par nos forêts, sans nous », a finalement Mme la Ministre Marie Nyange Ndambo pour souligner notamment la détermination juste de la RDC à contrôler et à bénéficier de son propre marché du carbone.

Olympus médias RDC.