La série noire des journalistes tués, depuis 2024, se poursuit en 2025.
Presse nationale congolaise.
Les journalistes de la ville de Lubumbashi, en la province du Haut-Katanga sont descendus dans la rue après l’annonce du meurtre du confrère journaliste Patrick Adonis Numbi Banze assassiné à la machette dans la nuit du mardi 7 janvier 2025.

C’est un crime qui relance la question de l’insécurité grandissante dans les villes du pays en général et pour, exclusivement, les professionnels des médias souvent la cible de quelques ennemis invisibles et insoupçonnés.
Ce serait des brigands qui l’ont massacré avec des machettes. C’est assez insolite et préoccupant que la barbarie des Kulunas lushois en vienne à une telle cruauté digne des sinistres tontons macoutes en Haïti.
La victime, Patrick Adonis Numbi Banze, journaliste et directeur de la télévision Pamoja Canal, ne faisait que son travail de traitement des informations. Et voilà qu’il a été tué comme une bête que l’on égorge par des bandits armés de machettes, au quartier Upemba alors qu’il rentrait à son domicile après le travail.

Au cours de la marche organisée le mercredi 8 janvier 2025, les journalistes membres de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), section Haut-Katanga, se sont rendus protester à l’Assemblée provinciale et au gouvernorat où ils ont été empêchés de déposer leur mémorandum. C’est une attitude incroyable et ambiguë qui dit presque tout des autorités locales sur l’insécurité.
Mme Marianne Mujng Yav, vice-présidente nationale de l’UNPC qui était dans la marche à exprimé, de bon droit, toute son indignation face à une insécurité grandissante dans la ville de Lubumbashi et l’indifférence curieuse des officiels, sans parler du refus à recevoir le mémorandum des journalistes. Que justice soit rendue à la dignité et au respect de la corporation des professionnels des médias.

En colère et tristes, les journalistes ont promis de ne pas céder face à ce climat malsain qui règne à plusieurs niveaux en attendant que l’on en sache un peu plus sur cette tragédie qui se poursuit pour la communauté des journalistes deja fort éprouvée par l’assassinat de plusieurs d’entre eux en 2024.
Pourquoi cette série noire doit-elle reprendre en 2025 avec cette première victime de la presse congolaise.
La rédaction
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