Kinshasa, dans l’œil et la colère d’un déluge annoncé.
Environnement.
Kinshasa risque de disparaître, à cette allure des intempéries, avec les sinistres qui s’accumulent les uns sur les autres.

Dès que le ciel affiche des nuages sombres, tout le monde est stressé à l’idée de la pluie qui va tomber ou…bombarder la ville. C’est ainsi que, depuis, la pluie n’est plus la bienvenue dans l’opinion publique kinoise. Quelle ironie !

Les habitants dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, doivent bien se tenir car, les prévisions météorologiques et les prédictions des sceptiques sont alarmantes. Il pleuvra beaucoup sur la ville.
Comme c’est dommage que cette faveur naturelle soit devenue synonyme de terreur et catastrophes pour l’environnement et les infrastructures.

Il faut noter que depuis le retour de la saison des pluies, chaque précipitation a causé d’énormes dégâts. Le sinistre s’étend sur la ville de plus en plus dégradée. Les routes en mauvais état sont littéralement effacées de la surface. Les lits des rivières qui débordent déversent toute l’insalubrité grandissante au grand jour; bref, Kinshasa ressemble à une jungle où les bruits d’un désordre urbain, la crasse des communes, le trop-plein démographique, ensemble, achèvent de ternir l’image de l’échec que tous les congolais et congolaises doivent assumer la charge.

En ce mois de novembre 2024, l’agence nationale de Météorologie et de télédétection par satellite, « Mettelsat », observe une fréquence de grosses précipitations et demande à la population de prendre toutes les précautions afin de s’éviter de sérieuses et graves conséquences.

Il y a comme un découragement et un désespoir dans l’air, pour les kinois et kinoises vulnérables qui sont livrés au déchaînement des éléments naturels alors qu’il n’est pas impossible que leurs malheurs soient stoppés et empêchés.

Il faut faire quelque chose pour sortir Kinshasa de cette mauvaise passe qui dure depuis plus de 25 ans au moins.
Les autorités municipales, le gouvernement national, tout le monde a intérêt à prendre très au sérieux cette véritable menace sur notre environnement le plus commun qui est en perdition.

Ce n’est pas un travail d’Hercule. C’est une responsabilité, laquelle, par ailleurs est pareille à celle des autorités françaises, allemandes, espagnoles, américaines qui font face actuellement à de grosses difficultés dues au réchauffement climatique dans leurs capitales respectives.

Ce n’est donc pas un cas particulier seulement, les autres y travaillent pendant que chez nous, apparemment, on continue de patauger dans la même boue qui gonfle.
La rédaction.
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