Histoire et héritage congolais:17 mai 1997- 17 mai 2024, 27 ans déjà ! un souvenir qui s’effrite dans la confusion

Le 17 mai est une date qui met tout le monde d’accord sur un point : La fin officielle de la deuxième République et le lancement de la révolution de l’Afdl.Quel constat peut-on en faire aujourd’hui ?l’échec.

Les conséquences actuelles le justifient. La coalition des alliés dans l’Afdl avec leurs soutiens ougando-rwandais est à l’origine de toute l’instabilité de la région des grands lacs, du moins, sur le plan sécuritaire. Mzee Laurent Désiré Kabila, le spokesman de ces révolutionnaires hétéroclites, avait un objectif : Rompre totalement avec tout ce qui représentait le régime mobutiste. Ça a bien commencé tout au début. Le peuple l’a suivi avec l’espoir de voir les choses changer mais, l’élan a été frappé et paralysé par les exigences des agendas cachés que se réservaient plusieurs alliés. La roue a complètement tourné dans un autre sens et les véritables ennuis ont pris en otage la République démocratique du Congo jusqu’à ce jour.Aujourd’hui encore, nous endurons l’échec de la révolution du 17 mai qui aurait pu réaliser bien de grandes choses si et seulement si les congolais prenaient conscience des enjeux réels de notre pays.

C’est à peine que la majorité des congolais continuent de croire que leurs ennemis sont des congolais ! Ils passent leur temps à réfléchir comment maltraiter leurs compatriotes. Les ressortissants d’une telle tribu du Congo, au 21ème siècle, s’attachent à en vouloir aux ressortissants d’une autre tribu sans se rendre compte qu’il y a bien plus important à se consacrer.

Si Mzee Laurent Désiré Kabila avait manifesté la volonté de pousser les congolais à se prendre en charge, ce qu’il avait compris par où le déclic s’opererait. C’est lui qui demandait de ne pas trahir le Congo est continuellement trahi tous les 17 mai depuis son tragique assassinat. Il est mort pour son rêve d’un grand Congo avec un grand peuple qui… s’endort et s’égare de plus en plus jusqu’à cracher sur sa propre terre.Réveillons-nous sinon, il ne sera que trop tard !

Guy ILUNGA KABAMBA