Exécution de la peine de mort en RDC, le contexte et la justice correspondent.
Justice.

L’exécution de la peine de mort contre tous les bandits urbains dits Kulunas n’est pas une sanction exagérée. Les défenseurs des droits de l’homme doivent tenir compte de la gravité des crimes et infractions perpétrés par cette catégorie d’inciviques nuisibles au plus haut degré.

Les victimes nombreuses de ces criminels urbains sont l’illustration du danger permanent dans lequel le banditisme urbain plongé la société. Actuellement, rien ne sert de faire semblant en rêvant d’une société hyper démocratique où tout le monde doit bénéficier des droits communs égaux.

Les malheurs causés par les Kulunas dans la ville sont en passe de compromettre toute l’administration publique. Ces inciviques prennent progressivement plus d’impact public que l’autorité des services de sécurité au point de faire la loi en lieu et place de l’État.

Il est urgent de freiner cette escalade de la criminalité urbaine en appliquant froidement une répression capable de rétablir le respect et la crainte de la loi.
Le débat suscité par les organismes des défenses des droits humains n’est que le prétexte des principes universels auxquels il faut infuser un autre principe majeur : Tuer est un péché car, la vie humaine est sacrée.
En plus, nous savons pour quelles obédiences tous ces organismes répondent et fonctionnent. Il n’y a rien pour rien.

Le ministre d’État, ministre de la justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tugunga, au nom de la loi, a clairement défini et justifié la pertinence de l’exécution de la peine de mort vis-à-vis du Code pénal classique. Cette sentence est régie par l’article 5 du code pénal ordinaire et par l’article 26 du code militaire. Ce n’est donc pas un luxe ou une fantaisie que le ministère de la justice de la République démocratique du Congo s’autorise ou veut appliquer. Les propriétés du Code pénal ordinaire comme du Code militaire remontent à bien plus loin que ce que la législation congolaise actuelle s’efforce de réactiver puisque le code pénal ordinaire a été élaboré en 1940 avant de subir de nombreuses modifications qui n’ont pas déformées l’esprit ni la vigueur de cet article.

Ainsi, la législation congolaise, tout en reconsidérant la peine de mort que le code militaire n’a jamais exempté de sa rigueur, se voit, depuis la levée du moratoire en 2024, par le gouvernement central, de reconduire cette sentence pour parer à une véritable menace sociale et administrative. Tout le monde sait combien des Kulunas ont été arrêtés et envoyés en prison mais, que l’on a revu en liberté et récidiver les mêmes torts, avec le toupet et l’audace d’une certaine impunité.

Cette fois, c’en est fini. Le gouvernement est fermement déterminé d’aller jusqu’au bout de l’option levée pour appliquer l’exécution de la peine de mort, parce que la sécurité et l’intégrité des millions de compatriotes en dépendent.

Au regard du degré déplorable de l’insécurité urbaine, nous saluons cette levée du moratoire sur la peine de mort et la réactivation de son application sur des catégories bien définies de criminels.
Il faut que l’on se le dise sans gêne que l’on ne peut établir un véritable État de droit sans une loi forte et implacable.

Les Kulunas qui se seront rendus coupables des crimes susceptibles d’encourir la peine de mort vont trinquer à coup sûr. Bien qu’il n’est clairement insinué, il en sera de même pour tous ceux qui auront posé des actes réputés dangereux pour la république, telles des rébellions à l’autorité légalement instituée, des trahisons, de l’espionnage, bref tout ce dont la gravité nécessite cette extrême disposition pénale.

Les défenseurs des droits de l’homme doivent éviter de correspondre l’attitude du ministre de la justice à une libéralité personnelle. Il s’agit d’enrayer une tendance laxiste qui s’était instaurée, dans la répression judiciaire des infractions : Les inciviques condamnés à de lourdes peines bénéficiaient d’une clémence, au bout de quelques ans d’incarcération, de manière pas toujours régulière au point que la justice proprement dite avait perdu tous ses moyens de se faire respecter dans le public.

Le ministre Constant Mutamba est dans la logique de réhabiliter la justice, celle qui élève une nation.
Il n’entend pas se servir de l’exécution de la peine de mort sans suivre toute la procédure qui s’impose à la lumière des articles du code judiciaire et des juridictions qui traitent du sujet et du cas.
La rédaction.
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