Diplomatie Belgique-RDC: Donnant donnant.

Le tout nouveau ministre des affaires étrangères belge, Maxime Prévot, a eu une séance de travail avec son homologue de la République démocratique du Congo, Thérèse kayikwamba Wagner ce mercredi 5 février 2025, à Bruxelles.

Au menu de leur entretien : La question de l’agression du Rwanda et du M23 d’une part et, d’autre part, la libération du belgo-congolais, jean jacques Wondo, expert en armement, accusé d’être impliqué dans la tentative manquée du coup de force au Palais de la nation, l’an passé.

Pour le cas de la crise avec le Rwanda, Il s’agit, pour la cheffe de la diplomatie congolaise d’informer l’étranger sur la véritable situation de l’agression du Rwanda contre la RDC. Cette occasion a permis de démontrer la Mauvaise foi des rebelles et de Kigali, lesquels, à peine, ont-ils décrété un cessez-le-feu, viennent de le violer en attaquant la ville de Bukavu, au Sud-Kivu.

Cette violation flagrante a été condamné par le ministre belge engagé avec le gouvernement de soutenir la cause de la République démocratique du Congo qui est victime. Le Chef de la diplomatie belge a rassuré que, contrairement aux allégations qui condamnent une certaine complicité et inertie de l’Occident, la Belgique n’est pas inactive car, elle a condamné l’agression et entend agir pour que « des sanctions soient envisagées contre le Rwanda « tout en oeuvrant considérablement pour le rétablissement des relations et le retour de la paix dans les grands lacs.

Il est clair que la RDC peut compter sur la Belgique comme un allié de taille pour obtenir des sanctions exemplaires économiques et financières de l’Union Européenne contre le Rwanda. Déjà, l’Allemagne a déclaré, pour sa part, de reconsiderer certains accords conclus avec le Rwanda qui perd, de plus en plus, sur la scène internationale beaucoup de crédit.

Enfin, de la Libération, mardi 4 février, à Kinshasa, du belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo, accueilli à Bruxelles par le ministre Maxime Prévot qui en avait fait un voeu, l’opinion publique et les analystes considèrent que cette relaxation d’un condamné à mort, par la justice congolaise, n’est pas du tout un geste au hasard.

Voyons combien ce tour de passe-passe diplomatique va imprimer à la dynamique dont la République démocratique du Congo peut bénéficier de son ancien colonisateur.

La rédaction.