Denis Kadima Kazadi vante sa CENI au Venezuela.
Politique nationale.
Denis Kadima Kazadi vante sa CENI au Venezuela.
C’est une belle ironie du ressort national que de voir un modèle congolais félicité et vanté à l’étranger. Qui l’eût cru ? Et pourtant, il en a été ainsi. Désormais, il faut savoir et se mettre en tête qu’il y a encore des façons, en RDC, qui peuvent servir d’exemple en dehors du pays.
A chacun des hommes de juger comme il veut, dans la liberté d’opinions mais, seul DIEU a et aura le dernier mot sur le vrai étalon des jugements humains.

C’est le cas du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo, Dénis Kadima Kazadi qui a séjourné, comme invité, observateur et technicien du CNE, Conseil National Électoral, à Caracas, au Venezuela, où il vient de se passer, le 28 juillet 2024, ce que l’on considère, en Europe, aux USA et dans la région sud américaine, comme des très mauvaises élections.

Nicolas Maduro, l’ancien président a été réélu de manière très controversée.


C’est une autre histoire.
Pour le président de la CENI de la RDC, Dénis Kadima Kazadi, il a fait preuve d’un étalage élogieux de ses œuvres, au cours des dernières élections présidentielles en RDC. Le chef de la Centrale électorale congolaise, Dénis Kadima a souligné l’importance de la transparence électorale en mettant en avant l’exemple de la RDC.


C’était, pour lui, une belle occasion de livrer enfin, son propre jugement sur cet actif électoral, cependant inachevé encore, qui l’a rendu célèbre dans le monde entier.

Au Venezuela, tout n’a pris qu’un jour pour le vote et la publication des résultats provisoires dans un pays aussi grand que la RDC. Si le système électoral vénézuélien a bénéficié des prouesses techniques, quant à la rapidité des opérations jusqu’au dépouillement expéditif, ce qu’il faut savoir est que tout le dispositif Électronique de Vote avec le système électronique d’identification des votants, ont été tous fabriqués localement.

C’est plus que révolutionnaire alors qu’en RDC, depuis les premières élections de 2006, on a continué à importer des urnes et des machines à voter dans des pays lointains.

A servir d’exemple, nous pensons, à notre humble avis, que c’est plutôt le système vénézuélien qui devrait nous interpeller et nous inspirer pour imitation.

Il est vrai que, contrairement aux détails majeurs qui différencient les modèles électoraux congolais et vénézuélien, il y a cependant un trait commun, le caractère peu confiant de l’opinion publique sur la véracité des résultats publiés dans les pays où l’organisation des élections dépend du financement étatique.

Quel que soit, pour Denis Kadima, qui a mis l’exergue sur l’avantage du système congolais sur le vénézuélien, en faisant remarquer qu’au pays de Nicolas Maduro, » L’impossibilité de vérification des résultats ventilés bureau de vote par bureau de vote » a été une lacune capitale, vu qu’en RDC, les résultats de l’élection présidentielle, bien détaillés, avaient été publiés sur le site web de la CENI, ce que, de l’avis du président Dénis Kadima, renforcé la transparence du scrutin congolais.

Voilà !
La CENI s’est encensée à l’étranger pendant que, dans son propre pays, le calcul du nombre de ses contestataires est capable de susciter plus de bruits contraires et de fureur locale.


Si l’on est son propre juge, c’est aisé de tout justifier mais, si l’on demande l’avis des autres, c’est tout l’inverse.
Ne dit-on pas que nul n’est prophète en…
A chacun d’y ajouter son mot de la fin…
Guy ILUNGA KABAMBA
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